Par Héritier Kazadi
Serait-ce la peur qui gagne certains? Depuis le samedi 20 mars 2021, la plateforme des Confessions religieuses a lancé officiellement un appel à la candidature pour la désignation de leur délégué à la prochaine équipe qui va diriger la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Bien que pertinente, Cette démarche assortie d’un plaidoyer en direction de l’Assemblée nationale pour qu’elle priorise particulièrement la révision de la Loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, a été travestie par des acteurs politiques et sociaux. Certains ont même accusé les religieux de ne pas vouloir les réformes avant les élections.
Le 23 mars dernier, la CIME a appelé les acteurs politiques et sociaux à « ne pas jeter la confusion sur la démarche des Confessions religieuses».
Mais curieusement, il y a quelques jours, un article partagé dans les réseaux sociaux, a tenté encore de jeter un discrédit sur ce processus de désignation du délégué de la composante Confessions religieuses.
» C’est Christophe Mboso Nkodia, Président de l’Assemblée nationale qui fait la pression sur les Confessions religieuses en vue d’imposer son candidat comme Président de la CENI. Tout ceci sur fond de corruption et de pression… », affirme l’auteur des propos. Hors d’après nos sources, l’homme derrière ces propos est un personnage connu dans les milieux de la Société civile. Il serait, confie-t-on, en train de tenter de régler des comptes à certaines personnalités de la société civile.
À en croire les mêmes sources, Il tente de payer des médias, des influenceurs des réseaux sociaux et des acteurs de la société civile pour assurer un large écho à sa campagne de désinformation. Mais beaucoup ne mordent pas à l’hameçon.
Il n’est pas difficile de déceler dans ses propos le besoin de créer de la confusion, si ce n’est de la simple ignorance. Tenez.
Le point 4 du communiqué des religieux est clair: « La plateforme demande à tout celui qui a l’ambition d’être candidat… de déposer sa candidature auprès d’une seule Confession religieuses de son choix ».
Ce qui renvoie à la question: pourquoi corrompre pour accéder à quelque chose qui est ouvert à tout le monde? Encore le fait qu’un candidat postule ne garantirait en rien sa désignation.
Aussi, faut-il signaler que le président de l’Assemblée nationale ne choisit pas les membres de la CENI.
Au regard de la loi organique, cette responsabilité est dévolue à la composante Société civile.
Rappelons que la plateforme des Confessions religieuses avait sollicité et obtenu le 20 mars dernier une audience auprès du président de l’Assemblée nationale, où ils ont fait un plaidoyer pour les réformes urgentes.