Covid-19 en RDC: le Prof.Dr Berthe Zinga Ilunga explique la vision féministe du leadership

Par Andy Mbengay

La présidente du cercle Sophie Kanza, l’association des femmes professeures d’Université en République Démocratique du Congo, la Professeure Dr Berthe Zinga Ilunga a souligné dans son mot d’ouverture que la vision féministe devrait être mise en exergue pour un leadership sans faille. La première femme a soutenir une thèse d’aggregation en medecine, pense que l’évolution des mentalités et des comportements dans le domaine politique, l’incarnation du pouvoir par excellence, et par ricochet du leadership, est d’autant plus lente en Afrique. Malgré celà, la Professeure Dr Berthe Zinga se réjouit de l’arrivée de Madame Sama Saluhu Hassan comme femme Chef de l’État de la Tanzanie.

Cette rencontre qui se tient par video-conférence définit le leadership comme étant la capacité d’un individu à fédérer, influencer et conduire un groupe dans le but d’atteindre des objectifs communs.

Cependant, depuis plus d’une année, le monde vit un traumatisme majeur qui procède de l’irruption de la pendemie du coronavirus.

 » C’est un élément microscopique qui vient tout bouleverser. Il a causé d’importantes pertes de vies humaines, engendré une brutale récession économique, provoqué un confinement planétaire et impose indistinctement le port des masques aux habitants de la planète » a-t-elle rappelée.

Entre temps, des esprits se lèvent partout pour proclamer qu’il faut profiter de la prise de conscience collective provoquée par cette crise sanitaire du covid-19 pour revenir sur des dogmes, et mieux se préoccuper du vivant, de la santé et des liens sociaux.

En outre, la Professeure Dr Berthe Zinga Ilunga renchérit qu’un peu partout dans le monde, l’accès des femmes, à ce métier n’a pas été une évidence.

 » un monde d’hommes, pensé par et pour les hommes, l’université reproduit tout naturellement des inégalités observées dans la société, ainsi que des stéréotypes sexués qui y sont véhiculés. Soixante ans après l’accession du pays à l’indépendance, on decombre à peine une centaine de femmes professeurs sur un total de 1500, à l’Unikin, les statistiques de mars 2019, l’effectif des femmes professeurs étaient de 67 sur un total de 1031 professeurs soit 6,5% » a-t-elle expliquée.

C’est ainsi, le cercle Sophie Kanza (CSK en sigle) fixe des objectifs notamment autour de l’équité du genre, considérée comme l’un des critères de crédibilité de toute action du développement, de la promotion du savoir des femmes dans le domaine de la Science et Technologie, et de la participation des femmes professeurs au renforcement de la capacité contributive des femmes de tous les horizons au développement national.

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