Par Charles Tshimbumbe Dibinga
Il était samedi vers 11h que la clameur publique faisait état d’une flagrance de vol simple dans une maison habitée au Camp SNCC Ilebo, dans le chef d’une très jeune enfant dont l’âge varie apparemment entre huit et douze ans.
Alors que la maman propriétaire était concentrée à ses activités de vente derrière son domicile, cette enfant qui n’ affichait aucune impression d’une visiteuse malhonnête, s’est introduite avec malignité dans la chambre à coucher des parents où elle a réussi à dérober un appareil téléphonique et 34 000 fc cachés sous le matelas.
C’est par une simple coïncidence que la fille de la maison la surprit pour aller d’abord alerter sa mère. Se sentant mise à nu,la petite présumée voleuse prit la poudre d’escampette. Aux cris stridents de la victime et au cris de secours elle fut appréhendée.
Interpellé, l’Officier de la cellule policière de protection des femmes et enfants descendit sur les lieux de drame.Apres avoir bénéficié son transport aller-retour plus les frais dits de « plainte » et exiger à la pauvre dame d’aller déposer dans son office, chose drôle et étonnant, l’interrogatoire tourne en faveur de l’enfant qui jouissait en toute quiétude de sa protection légitime. Selon la déclaration de la victime l’officier PNC a nié tout son aveu de connaître les commanditaires et l’intelligence derrière ce forfait,car cet enfant lui est familier à partir de plusieurs dégâts du genre déjà commis dans de différents quartiers de la Commune rurale d’Ilebo.
La maman victime n’avait récupéré que son téléphone consenti par cet enfant en conflit avec la loi. Elle prétend à son tour ester devant l’Auditeur militaire pour gain de cause.
Il sied de signaler que cette incivique mineure est une délinquante protégée d’habitude bien connue dans cette contrée qui continue de jouir dans sa malfaisance.