INPP: Godefroid Stanislas Tshimanga et Jean Marie Lukulasi se regardent en chien de faïence, un climat malsain règne !

Par la Transparence/titre de ActuCongo.net

Depuis la mise en place du nouveau comité de gestion à l’INPP en novembre 2022, avec Jean-Marie Lukulasi comme Président du Conseil d’administration et Godefroid Stanislas Tshimanga en tant que Directeur général, un climat délétère règne au sein de cet établissement public à cause de ces deux personnalités.

D’après des sources bien renseignées, le nouveau PCA Jean-Marie Lukulasi a débarqué au sein de l’INPP avec plusieurs de ses proches qui ont été directement engagés et qui reçoivent régulièrement des primes faramineuses allant de 1500 à 2500 dollars américains. Comme si cela ne suffisait pas, Jean-Marie Lukulasi se comporte davantage de façon irrégulière dans ce sens qu’il organise des rondes dans des divisions provinciales, attribution normalement réservée au Directeur général. C’est à se demander où se trouve Godefroid Tshimanga et que fait-il quand ses attributions sont empiétées. C’est justement là que se trouve le problème car l’homme, tout en étant présent au pays et en droit d’exercer ses fonctions, brille par des absences qui questionnent et cela, même vis-à-vis des partenaires.

Un jour, rapporte-t-on, alors qu’il devait recevoir l’ambassadeur de la France en RDC pour traiter d’un dossier lié au partenariat entre ce pays et l’INPP, le DG Tshimanga n’a pas pointé son nez au bureau pour une raison qui ne sera jamais connue. La même scène s’est répétée lorsqu’il devait recevoir le Représentant-Afrique de la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale), l’un des principaux partenaires de l’INPP. Cette fois-là, le PCA et le DGA avaient été appelés à la rescousse pour limiter les dégâts car il n’était pas exclu de voir la JICA rompre son partenariat avec l’INPP après cet incident.

Pourquoi s’absente-t-il aux réunions alors qu’il est présent au pays et en bonne santé ? Pourquoi vient-il souvent en retard aux différents diners d’affaires qui sont pourtant des occasions d’attirer des partenaires sinon de consolider les liens avec des partenariats déjà existants ? Le mystère reste entier.

Pour certains, l’homme est un incompétent notoire qui ignore du tout au tout du poste qu’il occupe. A ce qui se raconte, avant d’être nommé à l’INPP, il assumait les fonctions de directeur de cabinet du Vice-Premier Ministre de l’Intérieur Daniel Aselo alors qu’en réalité, c’est son adjoint qui faisait tout. Partout où il passe, Tshimanga est là, mais il n’est pas là. En quelque sorte, un roi fainéant…

Un autre fait troublant émanant du DG est la délocalisation de son bureau du siège de la Direction générale sise 6ème Rue Limete au siège de la Direction provinciale qui, lui, se trouve à la 11ème Rue Limete. Le réaménagement du nouveau bureau a couté à la structure une bagatelle somme de 48.000 dollars américains. Certaines indiscrétions rapportent que le DG Tshimanga a changé de bureau par peur des « gris-gris » de ses prédécesseurs qui pourraient nuire à sa personne. Une histoire rocambolesque !

Pour tenter de reprendre en main la gestion de l’INPP, le Conseil d’administration avait mis sur pied une commission spéciale chargée de la proposition des attributions du DGA, l’idée étant de dépouiller le DG de ses principales prérogatives pour les confier à son adjoint qui parait avoir la maitrise de la situation. Dans sa lettre référencée PCA/038/23 du 24 mars 2023 adressée au DGA pour le notifier de ses nouvelles attributions, le PCA a dit se fonder sur l’article 16 du Décret n°09/55 du 3 décembre 2009 fixant les statuts de l’INPP. Cet article stipule: « En cas d’absence ou d’empêchement, l’intérim du Directeur général est assumé par le Directeur général adjoint ou, à défaut, par un directeur en fonction désigné par le Ministre de tutelle sur proposition de la Direction générale ».

Pourtant, l’actuel DG n’est ni absent, ni empêché. Ce qui lui donne le droit d’assumer pleinement ses fonctions. L’on comprend donc que la manœuvre de Jean-Marie Lukulasi de faire de Tshimanga un chef qui règne sans gouverner est une entorse à la loi.

Affaire à suivre.

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