Par Ernest Médard kashala
Le moyen de transport est devenu un casse-tête sur la bande frontalière de Kamako il y a de cela 48 heures, cette nouvelle vie des paisibles citoyens de cette contrée de la province du Kasaï est dûe la rareté et la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché.
Contactée à cet effet; la société civile de cette contrée par le biais de son Coordonnateur Abbé Tridon Keshilemba éclaire l’opinion publique.
» Ceci est dit au fait que le ravitaillement se fait par voie clandestine sans passer par un échange responsable, c’est ainsi que cette crise pétrolière inquiète les vendeurs du carburant. Pour l’heure, les services angolais ont verrouillé le passage de ces produits par des voies frauduleuses « , a-t-il expliqué.
À lui d’ajouter,
» L’Angola est le premier pays producteur du pétrôle en Afrique, nous nous sommes un pays voisin mais nous n’en sommes pas bénéficiaires c’est déplorable; sur ce, il est temps que les autorités congolaises puissent négocier à l’amiable avec l’Angola pour un commerce civilisé de ces produits en créant les points de vente (stations) sur la bande frontalière. La clandestinité a des conséquences fâcheuses qui pourraient ternir les relations de bon voisinage, a-t-il conclu.
Pour rappel, un litre d’essence qui se négociait à 2000 FC est maintenant vendu à 3000 FC dans cette partie de la province; plusieurs cadafis n’ont plus de stocks.