Luhihi : pénurie d’eau potable dans les carrés miniers, SAEMAPE va solutionner

Par la rédaction

Le Service d’Assistance et d’Encadrement de l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Echelle (SAEMAPE), compte sollutionner le problème d’eau potable dans le carré minier de Luhihi dans le groupement de Luhihi en territoire de Kabare, Province du Sud-Kivu d’ici là.

Une affirmation de Théophile Iubwe Basoshi, Directeur Provincial de la SAEMAPE Sud-Kivu au cours d’une interview ce vendredi 02 juillet 2021.

Selon le président de la Société coopérative simplifiée, coopérative minière de Luhihi(COMILU SCOOPS), Nzana Hermès, il n’existe pas de l’eau potable à boire, les creusereurs passent leur journée sans boire.

» Pour trouver de l’eau, il faut parcourir des kilomètres. C’est une grande difficulté, car nous n’avons pas encore les moyens nécessaires pour faire monter de l’eau dans les collines d’extraction d’or pour boire et pour faire le lavage ». Hermès Nzana

Il ajoute qu’ils doivent avouer que le SAEMAPE est leur parent et ils l’aiment bien. Son directeur fait tout son possible pour les mettre dans les bonnes conditions de travailler. Ils espèrent qu’il va trouver une solution pour ce problème d’eau.

De son côté le Directeur de cette structure étatique, montre que d’ici là l’eau ne seras plus un problème pour les creusereurs.

» Une étude est en train d’être faite avec nos partenaires de global community et d’ici là, une solution sera trouvée pour palier ce problème. Mais aussi, pour l’eau de lavage, vous allez trouver qu’entre le lieu d’extraction et le lieu de lavage, il y a quelques kilomètres à parcourir. On ne peut pas trouver de l’or sans eaux. Nous sommes en train de discuter avec les différentes coopératives et différents partenaires de bonne volonté pour voir comment on peut acheter des pompes pour que l’eau arrivée au lieu d’extraction. » DP SAEMAPE.

Signalons que le SAEMAPE s’est dit être ravi de voir que le président national de la FEC, Albert Yuma, venir voir le coût que met un exploitant artisanale pour produire et à qui malheureusement, on impose le prix d’achat.