Béni: Après l’incursion des rebelles Adf à Masekude et Apetineko le bilan passe de 10 à 16 civils tués

Par Héritier kazadi

Le bilan de l’incursion des rebelles ougandais Adf aux villages Masekude et apatineko, deux entités se trouvant au nord-ouest du village Tan-Tan en groupement Batangi mbau, en territoire de béni au Nord-Kivu est revu à la hausse, il est passé de dix à seize civils atrocement abattus par les inciviques la nuit du lundi à mardi 23 mars 2021.

Cette information est confirmée par Patrick Musubao, président des sources vives du groupement bambuba kisiki, qui précise que le bilan de l’incursion est revu à la hausse après la fouille .

Il ajoute par ailleurs qu’un déplacement massif de la population s’observe dans des zones supposées sécurisées.

Nord-Kivu: le parti politique Alliance de paix pour la démocratie et le développement, (APDD) installé à Rutshuru, 680 personnes adhérent

Par Daniel Muhindo

Poursuite de l’étape d’implantation de l’APDD dans les coins et recoins de la province. Au Nord-Kivu le parti cher à Samuel Kaya Kinzonzi est désormais en pleine activité dans les fin fonds du territoire de Rutshuru.

Après la province du Sud-kivu précisement dans l’île d’Idjwi l’Alliance pour la paix, la Democratie et le développement a vu le jour dans tout Rutshuru. L’APDD a été accueilli chaleureusement avec deux mains des habitants de ce territoire, Venus kisigari, Rumangabo et dautres milieux environnants,

Ces derniers ont étés motives de voir en fin l’Apdd s’implanter dans tout Rutshuru où le besoins se faisait sentir.

La grande délégation venue de Goma conduite par le president fédéral kambale Muisa, a été accueillie dans une salle de fete reservee par la population pour cette fin.

 » Nous sommes très contents de voir notre parti s’implanter dans notre entité. Il a aussi profité de cette occasion pour installer les deux sous sections de l’APDD de rugari et de Rumangabo.

À la fin de la cérémonie une foule immense a infondée la salle pour une adhesion massive. Au total l’on rapporte plus de 680 nouveux adhérant dans le territoire de Rutshuru.

Kambale Muisa a souligné que sous le leadership et vision de son président national Monsieur Samuel Kaya Kinzonzi, ils sont déterminés à implanter le parti partout en République Démocratique du Congo,mais aussi à accompagner les actions du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi pour le développement du pays à travers sa nouvelle vision politique.

Kasaï-central: le gouverneur Tharcisse Kabatusuila visite le Lac Mukamba dans la territoire de Dimbelenge

Par Harnot Muanza

L’ arrivée de Tharcisse Kabatusuila Mbuyamba et sa forte délégation au Chef-lieu du territoire situé dans le Secteur de Lubi le vendredi dernier, a été ponctuée par des chansons et danses populaires traditionnelles, preuve des sentiments de liesse populaire des hommes, femmes, jeunes gens et filles ainsi que des responsables des structures de la Société civile plurielle et religieuses.

Après le mot d’accueil présenté par le Chef de Secteur, le N°1 du Kasaï central a appelé sa population à ne point douter de la ferme détermination du Chef de l’État à doter la RDC des réformes institutionnelles alignées dans le sens de voir tout le monde prendre corps avec l’Union Sacrée de la nation, une dynamique de l’emergence dégagée du flux des idées constructives basées sur le droit de l’homme qui excluront tout esprit dictatorial tel que vécu il y a 18 ans.

Les besoins d’eau potable suite au disfonctionnement de la regideso, d’un Centre de santé et maternité pour éviter les décès maternels devenus chroniques, l’ouverture d’un nouveau Centre d’examens d’État et, encore une fois, les conflits de pouvoir coutumiers, c’est toute une légion des problèmes soumis au Gouverneur lors de l’entretien accordé aux chefs traditionnels, pasteurs et leaders d’opinion.

Dans sa réplique, Tharcisse a condamné fermement l’ingérence de certaines personnalités politiques qui s’évertuent à opposer les enfants de la famille régnante poit de desseins inavoués. C’est dans cet esprit qu’il a mis en garde les fauteurs de zizanie. Pour les autres cas présentés, L’autorité provinciale a rappelé que des solutions immédiates sont envisagées, lesquelles sont opposables à tous. Sur ces entrefaites, le cortège a de nouveau attaqué la route vers le Groupement Bana Ba Ntumba.

La présence d’une foule nombreuse amassée le long de l’unique axe principale est une preuve que cette visite était tant attendue. Prenant la parole, Tharcisse Kabatusuila Mbuyamba a remercié la population de Bana ba Ntumba pour cet accueil aussi délirant, prouvant leur rattachement à sa modeste personne.

Kasaï Central: une vive tension à kananga suite à l’insécurité

Par Harnot Muanza

La colère déborde à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-central où les nuits ne sont pas paisibles il y a de cela plus de six mois. Un réseau de malfrats qui s’est installé à petit feu dans cette région, opère au quotidien en toute quiétude de la même manière. Une ONGD Reprodhoc a rapporté plus de 25 cas de vol, viol et cambriolage pour le premier trimestre 2021.

Ayant épuisés toutes les voies légales, cela par les manifestations publiques; les acteurs sociopolitiques de la ville qui constatent l’absence de l’autorité de l’Etat et l’inefficacité du système sécuritaire instauré, optent pour la restauration de l’Etat par la dotation du Kasaï Central d’un gouvernement responsable susceptible d’envisager des mesures nécessaires en vue de mettre fin à ce fléau.

Daniel Ntumba de la structure Debout Congolais pour le développement durable (DCDD) qui accuse les autorités provinciales de passivité, appelle à l’unisson avec la population afin de mettre fin à cette situation déconcertante.

“ Nous avions compris que les autorités provinciales qui ont la mission de sécuriser les personnes et leurs biens sont limitées. Nous entant que population, nous devons nous prendre en charge en attendant l’organisation des élections des gouverneurs ” a-t-il déclaré.

De son côté, Jean René Tshilamanga président du cadre de concertation de la société civile du Kasaï Central s’inquiète du silence des autorités.

À l’en croire, ce vide donne la voie aux rumeurs et à l’incompétence. Il a par ailleurs interpellé ces derniers à prendre leurs responsabilités.

Goma: l’organisation ASPLC vient à la rescousse des femmes vulnérables en leurs distribuant des kits réinsertion pour s’autonomiser

Par Daniel Muhindo

C’est après avoir suivi une série des formations en broderie, savonnerie et patisserie que ces femmes vulnérables ont reçu des kits des réinsertion qui pourront leurs aider à s’autonomiser et à améliorer leur condition des vie.

Ces femmes prise en charge par l’organisation Action sociale pour la promotion des délaissé pour compte ASPLC en sigle, ont également suivi l’alphabétisation avant de suivre d’autres formations en métier.

Au nombre de 520 bénéficiaires dont 250 à Rutchuru, 210 à masisi et 60 à Goma, ces femmes qui ont obtenu des kits de réinsertion vont désormais répondre à leur besoins grace à l’appui de nca signale Anny Nabintu coordinatrice de ASPLC.

Exprimant leur satisfaction à l’ASPLC, les bénéficiaires ont remercié leur formateur pour la connaissance acquise apres une année dans différents centres de l’action sociale pour la promotion des délaissé pour compte.

Notons que parmi les kits reçu l’on peut citer la farine de froment, l’huile végétale, le sucres, les condiments, le goffrillé, et les tissus et d’autres matériels de tricotage.

Conférence mois de la femme du Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’Université en RDC

Thème: le leadership de la femme enseignante en période de crise sanitaire de la Covid 19*

Exposé de *Prof Madone Mandina Ndona* Corresponding: Madone MANDINA NDONA; E-mail:mandinamadone@gmail.

Rôle de la femme dans  la riposte contre la Covid-19 aux CUK

1. Service de Maladies Infectieuses et Parasitaires, Département de Médecine Interne, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Faculté de Médecine/Université de Kinshasa.

*Résumé*

Contexte : La République démocratique du Congo (RDC) a déclaré son premier cas de COVID-19 le 10 Mars 2020 à Kinshasa. Plusieurs formations hospitalières de la ville province de Kinshasa ont été désignées pour prendre en charge les patients atteints de COVID-19, parmi elles les Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK). A la tête de la riposte de cette institution, une femme, et dans l’équipe plusieurs autres femmes occupant des postes clés. L’organisation des interventions au sein de ce comité a contribué à une amélioration de la prise en charge de la COVID-19 aux CUK.


*Objectif*:

Partager l’expérience de la gestion de la COVID-19 aux CUK et montrer la place de la femme dans la riposte
Méthodes : Il s’agit d’une narration des évènements vécus du debout de la riposte à ce jour et du rapportage d’une série des cas de COVID-19 suivis aux CUK.

*Résultats:*

la femme bien que non minoritaire occupe des postes clés au sein du comité de riposte des CUK. Plusieurs activités et interventions ont été menées par ce comité pour une bonne prise en charge des patients. Le CTCO a connu 2 pics de Mars 2020 à Février 2021.

La moyenne d’âge des patients était de 53 ans (extrêmes de 4 mois et 88 ans).  La mortalité était élevée liée à une référence tardive.
Conclusion : la contribution de la femme a été non négligeable dans la gestion de la pandémie de la COVID-19 suivis aux CUK.

Mots-clés: COVID-19, femmes, CUK, Kinshasa/RD Congo

Conférence mois de la femme du Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’Université en RDC

Thème: le leadership de la femme enseignante en période de crise sanitaire de la Covid 19

Exposé de Raïssa Malu physicienne de formation, professeure de sciences et de mathématiques et consultante internationale en éducation.

Elle est directrice de l’ASBL Investing In People qui organise en RDC la Semaine de la Science et des Technologies dont la 8e édition se tiendra du 5 au 17 avril 2021.

En novembre 2020, elle est nommée par le Président de la République, SEM Félix Tshisekedi, comme membre du Panel présidentiel chargé d’accompagner la mandature de la RDC à la tête de l’Union Africaine, exercice 2021-2022. Elle est chargée des domaines éducation, jeunesse, science, technologie et innovation. »

En réponse à la pandémie de COVID-19,

1) Elle a lancé le programme Apprendre à la Maison pour permettre aux apprentissages de se poursuivre malgré la fermeture des écoles;

2) Avec l’initiative COVID19DRC du Prof Mboyo Esole, nous avons imprimé 10.000 visières 3D qui ont été distribuées gratuitement aux personnels soignants des hôpitaux en RDC;

3) Elle a développé un prototype de respirateur d’urgence avec Mme Thérèse Kirongozi. Il faut noter que Thérèse a produit aussi des laves mains automatiques pour les hôpitaux.

Conférence mois de la femme du Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’Université en RDC

Thème : le leadership de la femme enseignante en période de crise sanitaire de la Covid 19.

Exposé de *Prof Dr Berthe Zinga ILunga*
Présidente CSK bertzinga@yahoo.fr

* » Pour une vision féministe du leadership… »*

Avant de vous présenter rapidement le Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’université en République Démocratique du Congo, qui est à l’initiative de l’activité de ce jour, permettez-moi de faire un clin d’œil à une actualité heureuse et encourageante –et bien rare pour être soulignée- dans le paysage politique africain. Elle constitue sans aucun doute un pas en avant dans le long cheminement semé d’embuche, vers le leadership féminin.

En effet, l’évolution des mentalités et des comportements dans le domaine politique, incarnation du pouvoir par excellence, et par ricochet du leadership, est d’autant plus lente en Afrique que je voudrais me réjouir, avec vous, de l’arrivée à la tête de la République de Tanzanie, de Madame  Samia Saluhu Hassan.          Merci…  Revenons donc à notre préoccupation. Le coronavirus d’abord !
Voilà ! Depuis un peu plus d’une année, le monde vit un traumatisme majeur qui procède de l’irruption de la pandémie du Coronavirus, Covid-19. Voici donc un élément microscopique qui vient tout bouleverser. Il a causé d’importantes pertes de vies humaines, engendré une brutale récession économique, provoqué un confinement planétaire et impose indistinctement le port des masques aux habitants de la Planète.
Des esprits se lèvent partout pour proclamer qu’il faut profiter de la prise de conscience collective provoquée par cette crise sanitaire du COVID-19 pour revenir sur des dogmes, et mieux se préoccuper du vivant, de la santé, des liens sociaux…bref du capital humain.
Vivier de la connaissance, l’Université est précisément le centre par excellence de production du capital humain.

Personnage central de l’institution universitaire, le professeur (pardon mesdames, ne m’en voulez pas de ne pas le décliner au féminin), le professeur disais-je, au sens large du terme, est un acteur majeur du développement national, notamment du fait des liens entre sa mission de formation des jeunes et l’avenir du pays.

L’histoire nous enseigne cependant qu’un peu partout dans le monde, l’accès des femmes à ce métier n’a pas été une évidence. Monde d’hommes, pensé par et pour les hommes, l’Université reproduit tout naturellement des inégalités observées dans la société, ainsi que des stéréotypes sexués qui y sont véhiculés. Soixante ans après l’accession de notre pays à l’indépendance, on dénombre à peine une centaine de femmes professeures sur un total d’environ 1500.

À l’Unikin, les statistiques de mars 2019, renseignent un total de 67 femmes professeurs sur un total de 1031 professeurs, soit 6,5%.
L’histoire de la création de CSK remonte à la fin de l’année 2009, lorsque
profitant du courant international issu de la manifestation de l’intérêt aux problèmes posés par le genre, les femmes professeures d’université en RDC ont induit des contacts qui ont permis une identification aisée des convergences et des solidarités, et accompagné la naissance en 2010 du Cercle Sophie Kanza, CSK, du nom de la première congolaise diplômée et professeure d’université.

Les objectifs de l’association s’articulent principalement autour de l’équité du genre, considérée comme l’un des critères de crédibilité de toute action du développement, de la promotion du savoir des femmes dans le domaine de la science et technologie, et de la participation des femmes professeures au renforcement de la capacité contributive des femmes de tous les horizons au développement national. Voilà donc pour notre Association !

Concernant notre thème du jour, l’on observe alors que la pandémie de la Covid-19 se maintient à travers le monde, sa survenance expose la plupart des Pays en Développement, et singulièrement les pays africains à de grands risques, aussi bien sur le plan sanitaire que sur les plans économique, social, sécuritaire et humain.

Ces risques, provoqués par la Covid-19 ont accru les inégalités existantes entre les genres en matière d’opportunités de travail et économiques particulièrement dans le secteur informel.

En République Démocratique du Congo, comme dans l’ensemble des pays d’Afrique Subsaharienne, les femmes, majoritaires dans le secteur informel, sont durement touchées par la crise du coronavirus.

C’est pourquoi, suivant le thème de la Journée Internationale des Femmes, notre Association a fait le choix d’aborder la question du leadership de la femme en période de cette crise du coronavirus Covid 19.
Les différentes intervenantes vous en feront la démonstration à travers des thèmes concrets.

Il m’a paru toutefois judicieux de tenter d’expliciter  la notion du leadership et de sa vision féministe en m’inspirant notamment de Sarah Saint Michel, économiste, maître de conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne et de Madame Fanny Benedetti, directrice exécutive de l’ONU Femme en France. En accord avec d’autres auteurs, elles définissent le leadership  comme étant la capacité d’un individu à fédérer, influencer et conduire un groupe dans le but d’atteindre des objectifs communs.

Concrètement avoir du leadership c’est être capable de communiquer une vision positive et inspirante du futur, et  de susciter motivation et engagement auprès de ses collaborateurs. Chaque individu a une capacité à influencer un collectif.

Les études soulignent qu’il y a une part d’innée dans l’acquisition du leadership, entre 20 et 30 %. Cependant, près de 70 % du leadership s’acquiert au fil du temps, des expériences et de l’apprentissage par l’action.

Allons-y mes chères collègues, si on envie d’être leader une leader, c’est plus que possible !
Pour ce qui est de la vision féministe du leadership, certaines auteures estiment qu’elle permet l’affirmation d’une liberté individuelle et d’une capacité collective de réinventer le pouvoir au service de toutes et de tous, de recréer du débat et du lien.

Cette réinvention passe par un récit et un agenda constructifs, une gouvernance et un leadership inclusifs et coopératifs. C’est un style, une manière de gouverner qui gagnent du terrain, qui ne sont pas dominateurs, descendants.

C’est un leadership combatif, exigeant, mais aussi respectueux des adversaires, bienveillant, participatif et ouvert.

Vive les femmes!
Mais voyons donc! Quelques questionnements taraudent tout de même notre esprit féministe…
Alors que de manière quasi identique, les études indiquent qu’il n’existe pas de différences majeures entre les femmes et les hommes en matière de leadership, pourquoi l’idée que les femmes et les hommes seraient des leaders avec des qualités différentes est-elle très répandue ? D’où vient l’idée selon laquelle il existerait un leadership masculin considéré comme autoritaire, dominant et directif ; et un leadership féminin défini comme collaboratif, bienveillant et axé sur la communication ?

Voyez-vous ! Notre société, j’ai failli dire la société des hommes, cultive depuis les temps immémoriaux des freins majeurs faits notamment des stéréotypes sexués qui pèsent toutes les questions, y compris bien sûr celle du leadership.

Je préfère vous faire grâce de mes récriminations de féministe… je laisse donc le soin aux différentes intervenantes d’apporter la contradiction… par des éléments susceptibles de  démontrer si le leadership au féminin est, comme le pensent des féministes, l’aptitude à être efficace, à pouvoir changer le monde, bref à faire la guerre  au coronavirus Covid 19…pour emprunter à une expression chère au Président français Emmanuel Macron.
 
Avant de conclure mon propos, permettez-moi d’exprimer mes sentiments de remerciements à  nos partenaires, la Fondation Nicole NTUMBA BUATSHIA, FONIB, à Mani Tech et au Théâtre Sentinelle, 2 structures appartenant à des jeunes femmes entrepreneures dynamiques et les derniers et pas les moindres, l’ONU Femmes et le Ministère du Genre, famille et Enfant.

Je vous remercie.

Conférence mois de la femme du Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’Université en RDC

Thème: le leadership de la femme enseignante en période de crise sanitaire de la Covid 19

Exposé de Prof Dr Philomène LUNGU ANZWAL KAUMBA

Approche immunothérapeutique contre le Covid-19. Traitement immunothérapeutique BELA-UNILU. 20 : Combinaison des interférons de type 1 et 2 boostés par la chloroquine et les antioxydants

ABSTRACT

Objectif. Dans le contexte de la pandémie actuelle de la COVID-19, les stratégies de recherches de thérapies efficaces préconisent l’approche dite « repositionnent thérapeutique », c’est-à-dire l’utilisation de molécule existantes sur le marché pharmaceutique, dont on connaît la toxicité etu l’efficacité thérapeutique.
Méthode.

L’immunothérapie proposée dans cette étude consistait dans l’utilisation de trois molécules bien connues et utilisée dans des thérapies diverses, à savoir : l’interféron de type 1 (IFN(, () et l’interféron de type 2 (IFN(), la chloroquine (chloroquine phosphate) et des antioxydants [Vitamines A, C, E, oligoéléments (sélénium et zinc), lycopène (carotène)]. Le traitement visé par cette étude avait une visée de type préventif (prophylaxie) et curatif non spécifique de l’agent infectieux mais ciblant la réponse innée du patient.

La cohorte choisie était constituée de 122 patients testés positif par RT-PCR (infection au SARS-Cov 2) dont 89 asymptomatiques et 43 symptomatiques (COVID-19).

En raison du caractère compassionnel de cette approche thérapeutique, les âge, sexe étaient aléatoires. Quatre types de traitement utilisant une approche multi thérapie appliquée pour une durée de cinq jours ont été retenus.

L’équipe médicale chargée du protocole a été soumise dans un but prophylactique à un traitement multi-thérapeutique de trois jours combinant interféron alpha de type 1 (IFN(, (), chloroquine (Nivaquine®) et antioxydant ( Hercule®).
Résultats. 132 participants ont reçu un traitement de type multi-thérapie à titre préventif pour 10 sujets et comme traitement curatif pour 122 patients.

Tous les participants ont été testés RT-PCR, les 122 patients ont été testés positifs avant traitement et les 10 sujets traités en prévention ont été teste négatif avant traitement. Après une à deux semaines tous les participants ont été testes par SARS-Cov 2 RT-PCR et se sont révélés négatifs.

Le suivi clinique à plus de 3 mois et la pratique de tests de dépistage SARS- CoV-2 répétés sont restés négatifs chez les participants traités en préventif.

Conclusion:

L’efficacité thérapeutique des traitement utilisés semble concluante et nécessiterait une étude avec cohorte de contrôle pour évaluer l’efficacité des multi-thérapies proposées.

Conférence mois de la femme du Cercle Sophie Kanza, association des femmes professeures d’Université en RDC

Thème : le leadership de la femme enseignante en période de crise sanitaire de la Covid 19

Exposé de *Dr Lebuche Nzimo Emily*

Le rôle de la femme dans la riposte covid-19 expérience de l’Hôpital Général de Kinshasa, elle est également Médecin Spécialiste en Santé Publique
– Santé Globale : Méthodes de recherche appliquées à la santé publique
– Politique et Programmes de Santé : Santé communautaire et Environnement

Résumé

Contexte général et justification
La maladie à corona virus 2019, Covid-19 est un problème de santé publique, une
pandémie, une situation de crise sanitaire continue.

Face aux grands risques sanitaire,
économique, social, sécuritaire et humain qu’elle engendre, cette pandémie met le monde est principalement la femme à relever des défis énormes. Elle est un fardeau pour les pays en développement, principalement pour les pays de l’Afrique sub-saharienne, en particulier pour la République Démocratique du Congo où le système de santé est faible.

L’Hôpital Général de
Kinshasa, structure sanitaire de niveau tertiaire du pays, ayant non seulement une large zone de responsabilité mais aussi une large zone d’attraction, système de soins devant s’adapter à la crise sanitaire, a développé une stratégie de résilience avec le concours des femmes, en première ligne, au commandement, à la coordination, à l’exécution des tâches et prenant responsabilités
et initiatives afin de participer activement et durablement à la riposte contre la Covid-19.

Objectifs:

Démontrer l’importance du leadership féminin pendant la pandémie covid-19 à l’Hôpital
Général de Kinshasa.

Méthodes:

La résilience pour mener au mieux la riposte contre la Covid-19 au sein de l’Hôpital Général
de Kinshasa repose sur le modèle écologique de santé, modèle durable adapté au contexte.

Il potentialise le capital « individu » tout en tenant compte du concept de trajectoire de vie :
l’importance des différentes expositions et vulnérabilités au cours d’une vie.

Cette approche
qualitative, mais aussi préventive à tous les niveaux, trouve bien sa place dans notre milieu.

Résultats

Les agents de toute catégorie professionnelle sont formés sur la protection et le contrôle des infections avec l’appui des partenaires et par le biais du leadership féminin.

Les acquis de la
formation sont relayés en continu.Les malades et leurs familles, par l’obligation du respect des mesures barrières prennent connaissance et conscience sur la pandémie à Covid-19.

La femme, œuvrant à l’Hôpital Général de Kinshasa, dans ses grands rôles notamment de communicatrice et médiatrice dans la riposte contre la Covid-19, transmet également ses compétences.