Par Sébastien Kista Musayi
Ce mercredi 19 Mai 2021 au cours de la Conférence de Presse OneUN de la MONUSCO à Kinshasa où il était invité, face aux journalistes, le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), M. David McLachlan-Karr, a parlé sur allégations d’exploitation et d’abus sexuels qui seraient survenus lors de la riposte à la 10ème épidémie d’Ebola, entre 2018 et 2020, dans l’Est de la RDC, et qui ont été récemment rapportées par les médias, notamment The New Humanitarian et Associated Press.
Il a réitéré sa solidarité envers les victimes d’exploitation ou abus sexuels ainsi qu’à leurs familles.
Il a promis que chaque cas fera l’objet d’une enquête et que les victimes serons pris en charge.
Il existe une stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’exploitation et les abus sexuels, dotée d’un plan d’action détaillé et une allocation de US$1.5️M du Fonds humanitaire pour la mise en œuvre des activités.
Le réseau de protection contre l’exploitation et les abus sexuels a renforcé les mécanismes de protection et de signalement. Il a mis en place une Ligne verte inter-agence, le 495555 permettant de rapporter les incidents partout en RDC.
Ce réseau a pour mission de soutenir et coordonner la prévention et la réponse aux cas d’exploitation et d’abus sexuels et de soutenir les personnes qui en sont victimes.
En plus, des missions d’investigation ont été déployées et certaines sont sur le terrain afin d’établir les faits et de recommander les mesures qui s’imposeront.
Il a aussi souligné que cette situation est prise aussi très au sérieux par le Secrétaire général de l’ONU.
Une équipe d’enquêteurs spécialisés a été déployés en RDC pour collecter des preuves et des informations pertinentes
Pour rappel, les Nations unies appliquent une politique de « tolérance zéro » à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels par des travailleurs humanitaires, tant nationaux qu’internationaux.