RDC: le site minier Kakundji fait objet de dispute entre deux provinces, Lualaba et Haut-Katanga!

Par la rédaction

Un conflit permanent s’installe entre deux provinces, Lualaba et le Haut-Katanga à cause du site minier de Kakundji situé à cheval entre ces deux entités.

En effet, le ministre provincial de l’intérieur de Lualaba, Deo kapenda renseigne qu’une commission mixte sera mise en place pour identifier les données d’appartenance de ce site minier.

 » Nous sommes réunis avec les conseils de sécurité du Haut-Katanga, au menu c’était le site de Kakundji étant donné qu’il se situe à cheval entre ces deux provinces, nous avions décidé entant que responsables, que les techniciens de l’Institut géographique basé à Lubumbashi et ensemble avec les techniciens du ministère des mines du Lualaba fassent le travail topographique pour que nous ayons ensemble les coordonnées de cet endroit là afin que la province du Haut-Katanga et du Lualaba puissent décider en âme et conscience de la manière peut-être collégiale de gérer cet espace là », a-t-il fait savoir.

Pour lui d’ajouter, le collègue du Haut-Katanga a peut-être fait le chose dans la précipitation en déclarant déjà cet espace sur un principe que nous avions pas retenu, autre fois une grande partie sera appartenait à la province du Haut-Katanga, agir de cette manière dénote qu’il s’agit d’une précipitation, le Katanga n’a pas besoin de conflit, le Lualaba n’est pas sous tutelle.

Cependant, Thierry Kikontwe précise que la loi dit si un carré minier est au centre de deux provinces, la gestion revient à la province qui a la plus grande partie.

RDC : Probable reprise du trafic routier entre Uvira et Makobola en passant par Luhanga sur la RN5

Par Pascal Mwinyi

Une bonne nouvelle pour les usagers de la RN5, l’Office des Routes Sud-Kivu annonce la reprise du trafic à Luhanga 2 mois après la fermeture suite aux travaux de dynamitage.

Sauf imprévu, le trafic reprend a la fin de cette semaine.

Aujourd’hui le mercredi 2 juin, l’équipe des dynamiteurs est en train de dynamiter la roche la plus dure là où les camions tombent dans les eaux du lac Tanganyika.

Après l’explosion des ses roches qui va prendre des 48 à 72 heures, le trafic sera ouvert sur ce tronçon routier des 950 m déjà sécurisé depuis le mois de Février dernier.

L’ouverture du trafic sur cet endroit ne sécurise pas les usagers de la RN5 car plusieurs tronçons routiers sont inondés par les eaux du Lac Tanganyika.

La montée des eaux de ce Lac risque de perturber la circulation entre la ville d’Uvira et Makobola dans le Fizi dans des jours avenir.

L’Office des Routes Sud-Kivu poursuivra avec les travaux au même moment que les véhicules passent car il reste que 50 m pour atteindre les 1000 m prévus à Luhanga.

Les usagers préfèrent voir l’Office des Routes Sud-Kivu tracer des nouvelles routes sur les deux variantes de Luhanga dans le territoire d’Uvira et Pemba dans le territoire de Fizi.

Actuellement, les travaux en cour d’exécution à Luhanga sont financés par le trésor public à travers le Fonds National d’Entretien Routier (FONER).

Lutte contre les violences : Le Gouvernement provincial de Kinshasa apporte son soutien à l’UJCC

Par Christian Nyamabu
Kabeya

l’Union des jeunes congolais pour le changement bénéficie du soutien du Gouvernement provincial de Kinshasa à travers son ministère de la jeunesse.

Au cours d’un atelier de formation sur la non violence ouvert ce Jeudi 03 Mai 2021 dans la salle Kahuzi Biega de l’immeuble de la territoriale dans la commune de Lingwala, le représentant du Ministre provincial en charge de la jeunesse, le conseiller Nduakulu Trésor a affirmé la détermination du gouvernement provincial de Kinshasa pour accompagner l’Union des Jeunes Congolais pour le Changement dans l’éradication totale de la délinquance juvénile à travers une série de campagnes de sensibilisation auprès de la jeunesse Kinoise.

Dans son mot du jour, le Coordonnateur provincial du projet Tufaulu Pamoja et vice-président de l’UJCC, le Prophète Mangwamba Rémi Flamme a expliqué les objectifs de ces assises axés essentiellement sur la sensibilisation et conscientisation de la jeunesse sur la paix, la non violence ainsi que la transformation des conflits.

Ouvert à 09h30 de ce jeudi 03Juin, l’atelier de formation sur la non violence va se clôturer le vendredi 04 juin 2021 autour de 15 heures.

RDC: naufrage de 19 personnes dans lac Tanganyika sur l’axe Uvira – Baraka

Par Pascal Mwinyi

19 personnes disparues, 11 rescapées et des tonnes des marchandises au fond des eaux; c’est le bilan provisoire d’un naufrage survenu la nuit du 1er au 2 Juin sur le Lac Tanganyika.

Selon le témoignage reçu à partir d’Uvira, une pirogue motorisée communément appelé Botte assurant le transport lacustre des riverains du Lac Tanganyika a chaviré au niveau de Katongo près de Luhanga sur l’axe Uvira – Baraka.

Le Botte rempli des marchandises et de passagers d’un camion qui devrait partir pour une province voisine à connu un naufrage vers 3 heures du matin.

Les vagues du Lac Tanganyika au niveau de Luhanga l’endroit le plus profond, selon les spécialistes, avec 1400 m de profondeur seraient la cause du naufrage.

Des recherches se poursuivent pour trouver les les corps et les marchandises.

A cause du mauvais état de la route au niveau de Luhanga, aujourd’hui les camions qui vont au Maniema et dans la province du Tanganyika quittent Bukavu et déchargent à Uvira puis embarquent dans une Botte jusqu’à Baraka dans le territoire de Fizi pour charger ensuite dans un autre camion.

La réhabilitation de ce tronçon routier par le Gouvernement serait une solution durable.

RDC: L’installation du nouveau conseil d’administration et Direction Générale du Cadastre Minier: Que cachent ces atermoiements? ( Tribune de Maître Dani Oleko)

Par Maître Dani Oleko

Ce jeudi 27 mai 2021, Madame la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a, dans sa correspondance référencée CAB.MIN/MINES/ANSK/00465/01/2021, demandé à Monsieur Jean-Félix Mupande Kapwa, Directeur Général sortant du Cadastre Minier, « de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire la remise et reprise avec le Directeur Général entrant, ce lundi 31 mai 2021 à 10 heures 30’, sous la supervision des messieurs le Secrétaire général aux Mines et le Directeur de son cabinet ». Cette correspondance n’a pas été suivie d’effet. Pour cause, un report au 17 juin 2021, à l’initiative de Madame la Ministre a été notifié au Directeur Général de cet établissement public par sa lettre n° CAB.MIN/MINES/ANSK/00500/01/2021 du 31 mai 2021 dont la capture a visiblement été publiée dans les réseaux sociaux par les services du CAMI. Il est en même temps fait interdiction formelle au Directeur Général sortant, Monsieur Jean-Félix Mupande Kapwa, de poser des actes de disposition des biens ou des fonds ou de faire des mouvements du personnel de l’établissement public.

C’est le lieu de signaler que les fonctions de Monsieur Jean-Félix Mupande Kapwa ont théoriquement pris fin par l’ordonnance n° 18/138 du 27 décembre 2018 portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la Direction générale d’un Etablissement public dénommé Cadastre Minier, en sigle « CAMI », laquelle nommait cinq membres du Conseil d’administration, parmi lesquelles Madame Chantal Bashizi Lembo, nommée en plus Directeur Général du CAMI. Après près de trente mois d’inexécution de l’ordonnance susmentionnée, la nouvelle patronne des Mines de la RDC est plus que déterminée à exhumer la légalité dans les structures organiques de cet établissement public qui joue un rôle clé dans la gestion du secteur minier en République Démocratique du Congo.

Au regard de toutes ces péripéties, il y a lieu d’analyser cette situation avec des lunettes juridiques en vue, d’une part, d’apprécier la dynamique dans laquelle s’est inscrite la nouvelle patronne des Mines, à l’aune du droit public congolais et, d’autre part, de tenter de comprendre les raisons de ce retard observé dans l’installation des membres du Conseil d’administration.

Dans sa première correspondance, la Ministre ne cache pas son intention d’exécuter l’Ordonnance n° 18/138 du 27 décembre 2018 portant nomination des membres du Conseil d’administration et de la Direction générale d’un Etablissement public dénommé Cadastre Minier, en sigle « CAMI », que certaines mauvaises langues taxent d’irrégulière sans en démontrer les griefs.

Qu’en est-il de l’ordonnance évoquée par la Ministre?

Cette ordonnance a été prise par l’ancien Président de la République Joseph Kabila et contresignée par l’ancien premier Ministre Bruno Tshibala Nzenzhe en date du 27 décembre 2018 ; son préambule fait référence, non seulement à la Constitution, aux lois et autres actes de la République, mais aussi aux dossiers individuels des personnes concernées par les nominations.La régularité de ces nominations doit être appréciée sur base de trois critères : la compétence, la procédure et la forme de l’acte. La compétence de l’auteur de l’acte aux termes de l’article 81 de la Constitution du 18 février 2006, « (…), le Président de la République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres : (…) 5. Les responsables des services et établissements publics (…) ». L’article 9 de la loi n° 08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux établissements publics dispose que « les membres du Conseil d’Administration sont nommés, relevés de leurs fonctions et, le cas échéant, révoqués par Ordonnance du Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des Ministres ».

Ces deux dispositions mettent en lumière la compétence du Président de la République pour nommer les membres du Conseil d’administration des établissements publics en RDC. Quant au CAMI, c’est l’article 12 de la loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier telle que modifiée et complétée par la loi n° 18/001 du 09 mars 2018 qui fixe sa nature juridique comme étant est un établissement public chargé de la gestion du domaine minier ainsi que celle des titres miniers et des carrières et placé sous la tutelle du Ministre.

Il n’y a donc pas de doute qu’il n’existe aucun grief à cette ordonnance sur le plan de la compétence matérielle.

La Procédure de la Constitution et la loi prévoient que la nomination des responsables d’un établissement public doit intervenir sur base d’une proposition du Gouvernement, laquelle découlera de la délibération au Conseil des Ministres. L’ordonnance sous examen mentionne dans son préambule qu’elle a été prise sur proposition du Gouvernement, laquelle ne pouvait qu’émaner du Conseil des Ministres. La forme de l’acte et la nomination doit enfin être coulée dans une ordonnance contresignée par le premier Ministre, conformément à l’article 79, alinéas 3 et 4 de la Constitution ; ce qui a été le cas avec l’ordonnance sous examen, contresignée par l’ancien premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe. Tout compte fait, cette ordonnance ne souffre d’aucune irrégularité, du moins sur le plan du droit public congolais. De surcroît, elle a été publiée au numéro spécial du Journal Officiel de la république Démocratique du Congo du 15 janvier 2019. Il était donc de bon aloi et grand temps que Madame Antoinette N’Samba Kalambayi restaure la légalité.

L’intervention de la Ministre des Mines ou le fondement de l’intervention de la Ministre des Mines, c’est, non seulement l’article 93 de la Constitution qui rend le Ministre responsable de son département, mais aussi l’article 4 de la même ordonnance qui est ainsi libellé : « Le Ministre des Mines est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature ». Il appert qu’il n’y a ni irrégularité ni scandale dans la démarche de l’actuelle Ministre des Mines, il n’y a que des gens qui cherchent des poux dans une tête chauve. Les allégations de certaines langues selon lesquelles Madame Chantal Bashizi Lembo aurait lamentablement échoué au test d’embauche organisé par la Banque Mondiale à l’époque relèvent simplement du ridicule, en ceci que les lois en vigueur en République Démocratique du Congo ne prévoient nullement un test de la Banque mondiale pour être nommé responsable d’un établissement public, en l’occurrence le Cadastre Minier.

En outre, même si irrégularités il y avait dans le processus de sa nomination par ordonnance, il ne reviendrait pas à Madame la Ministre d’apprécier la légalité de l’ordonnance du Président de la République. À ce sujet, le droit administratif enseigne qu’un acte administratif jouit des privilèges du préalable et d’exécution d’office. En vertu de ceux-ci, l’administration dispose de la capacité d’édicter des actes sans requérir le consentement des administrés ni l’autorisation du juge et de les faire exécuter nonobstant les allégations d’illégalité ou recours exercé contre lesdits actes.

L’irrégularité pointée ne réside donc pas dans l’installation du Directeur général entrant ; ce qui est irrégulier, c’est le refus d’exécuter les actes de l’autorité et leur congélation pour les motifs inavoués.

Des dessous des cartes ?

Pendant que l’ordonnance du Président de la République faisait injonction au Ministre des Mines de pourvoir à son exécution, le refus ouvert de Martin Kabwelulu Labilo et de Willy Kitobo Samsoni d’installer les personnes nommées par l’ordonnance devrait être questionné.

Serait-ce une guerre des ethnies?

Même si cette thèse ne peut être soutenue avec certitude, elle comporte tous les éléments pour fasciner. Il suffit d’explorer les origines des principaux acteurs pour s’en rendre compte.

Martin Kabwelulu est originaire du Katanga, né à Manono. Il a été succédé par Willy Kitobo Samsoni, un autre katangais né à Kipushi.

Ce dernier au moins avait décidé de suspendre Monsieur Jean-Félix Mupande Kapwa en date du 07 janvier 2021 pour plusieurs dysfonctionnements dans ce service causés par la centralisation du pouvoir autour du DG du Cadastre Minier, avant de voir sa décision annulée par le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba, un autre katangais. Le Chef du gouvernement central demandait, en outre, qu’aucune remise et reprise ne soit effectuée entre le Directeur Général et son Adjoint, nommé par l’ordonnance sous examen. Qui est donc ce tout-puissant Jean-Félix Mupande Kapwa, Directeur Général du Cadastre Minier depuis plus de quinze ans? Katangais de son état, il serait très proche de feu Katumba Mwanke.

Quant à Madame Chantal Bashizi Lembo, elle est originaire du Kivu. Dès lors, sa nomination dans les derniers instants de Joseph Kabila soulève un questionnement: ne serait-elle pas influencée par la tendance de désolidarisation des katangais affichée par l’ancien président Kabila vers la fin de son règne ?

En effet, vers la fin de son mandat, l’ambiance étant devenue morose avec les katangais, le fils reprouvé a semblé se tourner vers les ethnies de l’est du pays. Ceci expliquant cela, la manie des katangais de se croire propriétaires des richesses du sous-sol serait à la base de cette obstination observée jusqu’ici. Somme toute, l’existence, la force juridique et la régularité de l’ordonnance n° 18/138 du 27 décembre 2018 constituent des évidences difficilement réfutables. L’État de droit pour lequel le peuple congolais a opté dans la Constitution du 18 février 2006 et auquel il aspire ardemment se traduit par le respect de la légalité. Refuser d’appliquer la Constitution, la loi ou, en l’occurrence, une ordonnance du Président de la République, c’est voguer contre l’Etat de droit en RDC. Il est simplement inacceptable de sacrifier la légalité sur l’autel des appétits égocentriques familialo-tribalo-ethniques. Tant que cette ordonnance n’est pas exécutée, chaque minute que passe Jean-Félix Mupande Kapwa constitue une criante illégalité et, partant, une mise en veilleuse de l’Etat de droit.

Après seize ans à la tête du CAMI, ce Directeur Général déchu n’a plus rien à démontrer. Son cramponnement à ce poste devrait interpeller.

Urgent: le directeur général sortant de Cadastre minier, Jean Félix Mupande invité ce vendredi au palais de la justice!

Par Andy Mbengay

Le directeur général sortant de Cadastre minier, Jean Félix Mupande est invité ce vendredi 04 juin au palais de la justice, selon une correspondance parvenue à notre rédaction.

Ci-dessous, le contenu de l’invitation.

Entre-temps et tenant à garantir un climat de sérénité dans ce service important de son ministère, la ministre des Mines retire la signature au Directeur général sortant pendant qu’il assure les affaires courantes.

« Il vous est formellement interdit de poser des actes de disposition des biens et des fonds ou de faire des mouvements du personnel de votre établissement », ordonne la ministre des Mines.

Cette Warrior qui maîtrise son secteur comme sa poche, pour y avoir gravi tous les échelons dans son administration, précise: « Désormais, vous expédiez les affaires courantes en attendant la passation de pouvoir dans le calme et la tradition républicaine qui sera supervisée par Monsieur le Secrétaire général aux mines et le directeur de mon cabinet qui me lisent en copie ».

Antoinette N’samba sauve la République de l’opprobre.

Par son engagement à faire appliquer l’ordonnance présidentielle portant nomination de la nouvelle équipe du CAMI, Antoinette N’samba Kalambayi vient de redorer le blason du gouvernement congolais, terni par cette affaire rocambolesque d’une ordonnance prise par le Président de la République, mais dont l’exécution a souffert à l’autel des caprices d’un DG super puissant, soutenu par des écuries tribales hautement placées.

En effet, c’est en 2018 que le président de la République avait nommé un nouveau comité de gestion au Cadastre minier, avec à sa tête une enfant-maison, en la personne de Chantal Bashizi Lembo, alors Directeur administratif et vice-Présidente de la commission chargée de la révision du Code minier.

Le Directeur général sortant, Jean-Félix Mupande, s’est farouchement opposé à l’exécution de l’ordonnance présidentielle. Et comme dans une pièce au Gondwana, le tout puissant DG s’est assuré du soutien du ministre des Mines de l’époque qui refusa catégoriquement de notifier la nouvelle équipe.

Pourtant, le même ministre, Martin Kabwelulu, avait notifié tous les autres responsables nommés au même moment dans 4 autres services de son ministère.
L’affaire ira au Conseil d’État où, la plus haute juridiction de l’ordre administratif, s’est déclarée incompétente. Cette décision aux contours bien flous obligera même une magistrat du Conseil à se déporter, en signe de protestation contre cette supercherie.
« La plénière avait déjà jugé la requête recevable et fondée, avant que les choses ne changent dans des conditions mystérieuses qui ont vu la plus haute juridiction administrative renier sa compétence de connaître un recours administratif. pathétique ! », s’exclame une source proche du dossier.

Quelques mois plus tard, le Directeur général sortant ayant continué à engager, par défi, l’établissement, sera suspendu par le ministre Kitobo, pour sa gestion opaque, doublée d’une attitude avérée d’insubordination dans le
chef d’un DG qui ne rend quasiment compte à personne.

Mais, le malheureux ministre s’est vu renvoyer aux études par le Premier ministre Ilunga Ilunkamba qui ordonnait la levée de la suspension du DG Mupande. Un petit exercice pour des hommes pour lesquels l’honneur compte zéro, le Ministre des mines s’est dédit en l’espace de quelques heures et a procédé, sans coup férir, à la réhabilitation du DG suspendu.

Il a finalement fallu assister à l’avènement d’un gouvernement dit des Warriors, ayant la mission de mettre en œuvre la vision du Président de la République axée sur l’État de droit, pour que les lignes bougent dans le sens de la légalité.

La ministre Antoinette N’samba a, après analyse de la situation, décidé de remettre de l’ordre dans la boutique.

C’est ainsi que celle qui est, aux termes de l’ordonnance, chargée de son exécution, a procédé à la notification des nouveaux animateurs, et instruit le DG sortant de procéder à la remise et reprise lundi 31 mai 2021.

Pour que tout se passe dans le calme, la patronne du ministère des Mines dans le gouvernement du Premier ministre Sama Lukonde a reporté la cérémonie au 17 juin 2021..

Aux dernières nouvelles, l’équipe sortante se frotterait les mains, espérant profiter de ce répis pour obtenir le rétropédalage de la ministre des Mines. « C’est mal connaître Antoinette N’samba », tranche un haut cadre du
ministère des mines. Et d’ajouter : »Je ne vois pas non plus Sama Lukonde entrer dans ce jeu déshonorant. Surtout pas sous l’ère FATSHI. Les gens se trompent d’époque ».

Qui vivra verra !

Kitenge Yesu : Joseph OlenghanKoy salue la mémoire d’un homme sage!

Par Andy Mbengay

Le Président de Comité national de suivi de l’accord, Joseph OlenghanKoy témoigne son amour indéfectible envers celui qu’on appelait affectueusement, le vieux sage de la république. Kitenge Yesu, Haut-répresentant du Chef de l’État puisque c’est de lui qu’il s’agit a tiré sa révérence dans la matinée de ce lundi 01 juin 2021, de suite d’une courte maladie.

Le défunt patriarche Kitenge Yesu, Haut représentant du Chef de l’État

 » C’est avec beaucoup de peine que j’apprends la disparition du haut représentant du président de la république, Mr Kitenge Yesu.
Je présente mes profondes et sincères condoléances à sa famille biologique et politique ainsi qu’à ses proches » peut-on lire dans son compte tweeter.

Pour la petite histoire, l’homme qui soufflait à l’oreille du Président de la République faisait rêvé la population congolaise à travers ses publications dans son compte tweeter.

Sud-Kivu: la notabilité de Bunyakiri dénonce le délabrement très avancé de la RN3 et la multiplicité des barrières

Par Marcellin Mundelendombe

En dépit de la suppression, par le chef de l’État de toutes les barrières sur les routes en RDC, des barrières sont encore visibles sur l’axe routier Miti- Bunyakiri, précisément à Bitale mais aussi entre Miti et Civanga, sur la RN3.

Deux barrières dressées et entretenues par une Association dénommées UATO/Bukavu depuis deux mois, ont précisé certains voyageurs opérants sur cet axe routier.

L’un d’eux, M.Dunia Masumboko Douxe, a indiqué que, à chaque barrière, les préposés font payer 20 milles Francs Congolais pour un camion et 5 cents Fc pour une moto.

Il a ajouté qu’ils perçoivent cet argent moyennant une quittance portant le sceau de l’association et des planches portant des clous sur ce tronçon routier où passent au moins 40 véhicules et 200 motos par jour.

Selon ce notable de Bunyakiri, les préposés à ces deux barrières ont laissé entendre que les Fonds qu’ils récoltent, c’est en terme de cotisation des transporteurs et des opérateurs économiques Bukavu – Kisangani afin de réhabiliter le tronçon routier MITI – Hombo-Sud.

Pendant ce temps, sur cette route, aucun signe des travaux de réhabilitation, pas de cantonnage manuel, aucun engins sur le terrain et la route reste impraticable sur sa majeure partie, alors que des grosses sommes d’argent sont en train d’être perçues à ces deux barrières qui ont survécu face à la suppression de plusieurs autres barrières routières. N’ayant pas réussi à joindre les responsables de l’Union des Associations des Transporteurs et Opérateurs Économiques Bukavu- Kisangani, cités par les voyageurs et par le notable de Bunyakiri, ces derniers lancent un appel pathétique au numéro un (1) de la province afin d’être regardant.

Sud-Kivu: début des travaux de la pose des buses métalliques sur la RN2

Par Pascal Mwinyi

C’est avec une note de satisfaction que les usagers de la route Bukavu – Goma accueillent la nouvelle de la pose des buses métalliques sur le point chaud de la RN2 situé au PK 101 à Nyabibwe communément appelé chez les français.

Ces travaux sont exécutés par le contingent Chinois de la Mission des Nations-Unies au Congo (MONUSCO).

Photo prises lors des travaux de construction sur la RN2

Le cadre de concertation de la Société Civile de Nyabibwe dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu souhaite voir l’intervention du Gouvernement Central à travers l’Office des Routes sous financement du FONER.

Page rose : Hervé Socrates Mubengaie, souffle d’une bougie de plus!

Par Andy Mbengay

Pétillant anniversaire Parsec de la ministre des mines, Hervé Socrates Mubengaie

 » Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David ne crains pas de prendre avec toi marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfatera un fils, et tu lui donnera le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés  » dit les saintes écritures.

Ce passage biblique a pris forme, ce lundi 01 juin 2021, dans la vie d’une personne  » Hervé Socrates Mubengaie « .

Votre année de naissance fait partie des belles années. Pas besoin de remonter le temps pour le savoir, il suffit de vous regarder : d’année en année, vous gagnez en élégance. Joyeux anniversaire à une personne extraordinaire qui travail dans l’ombre de son Excellence, Antoinette N’Samba Kalambayi, Ministre des mines.