Kinshasa : Installation du comité provincial de la ligue des sports pour tous, Mr Elisée Kalambayi nommé président

Par Andy Mbengay

Le chef de division provincial des sports, Mayanga Yangu a procédé Mercredi 31 Janvier 2024 à l’installation du comité provincial de la ligue des sports pour tous, ville de Kinshasa au salon VIP du stade de martyrs. Ce comité provincial sera dirigé des mains de maître par Mr Élisée Tshisekedi kalambayi nommé président.

Il sera accompagné dans ses fonctions par quatre vice-présidents, un secrétaire et son adjointe, un trésorier et son adjointe et 5 membres permanents.

Ci-dessous, la composition de l’équipe dirigeante de la ligue des sports pour tous, ville province de Kinshasa

1. Président
Elisée Kalambayi

2. Vice-président

* Camille Pinda Mulengale

* Claude Impolie Nasala
* Iris Djolof Loketembo
* Aris Piem

2. Secrétaire provincial
* Mbenga Paul Denis

3. Secrétaire Provincial Adjointe
* Isabelle Bolombo Eloko

4. Trésorier Provincial
* Alain Mokuba

5. Trésorier Provincial Adjointe
* Amuri Raha

Membres
* Nsale Juvenal
* Gloria Kombayi
* Godefroid Mwamba
* Belle Grace Muasi
* Trésor Mbombo Mpunga

Le comité Élisée Tshisekedi Kalambayi est installé pour un mandat de deux (2) ans avec comme mission: d’administrer, d’organiser, de vulgariser et de contrôler les activités des sports pour tous dans la ville de Kinshasa. Les heureux promus ont pris acte de leur investiture; ils disent travailler sans relâche pour relever les défis afin de mettre en exergue les missions assignées.

En clair, la ligue des sports pour tous a comme objectif, la gestion de tous les sports traditionnels en République Démocratique du Congo.

Sud-Kivu : Accusée de la gestion calamiteuse par la NDSCI, le MCZ de Mulungu, la Ministre provinciale de la santé rejette cette dernière

Par Isaka Kijana

La Ministre provinciale de la santé, Béatrice Kinja Mwendanga invite la nouvelle dynamique de  société civile « NDSCI » en sigle de bien collaborer avec les autorités sanitaires de la place pour l’intérêt de toute la population de la zone de santé de Mulungu en particulier et celle de Shabunda en général.

Cette invitation est contenue dans une correspondance datant du 29 Janvier 2024 adressée à Lwaluba Bendera Cyril, président territorial de la NDSCI dont ActuCongo.net s’est procuré la copie.

Mme Béatrice Kinja Mwendanga rappelle que la campagne de vaccination intervienne dans une région où dans les aires de santé, peu importe la période.

 » Même si, c’est retardée peu importe certaines raisons, l’essentiel est que, les enfants soient vaccinés selon l’âge recommandé  » a-t-il fait savoir.

Cette réponse provient de l’accusation formulée par la NDSCI dans une lettre adressée à la Ministre provinciale de la Santé. La note stipule entre autres, la gestion calamiteuse du médecin chef de la zone de santé de Mulungu. La Nouvelle Dynamique de la Société Civile a tout de même suggéré la suspension de Mr Pacifique Kapimbu.

Selon, la Ministre provinciale de la Santé du Sud-Kivu, les aires de santé de Lubila, Kalaga et Ikunza cité dans la lettre de la NDSCI ont été servies.

 » Malgré que c’était dans un retard non voulu par les autorités de cette structure sanitaire, le système de santé aime le calme et la paix ».

De son côté, Mr Kanganjo Laisi Kasketi Chef du groupement de Bamuguba Sud révèle que les accusations proférées n’engagent que les (accusateurs). Tout en soulignant que Shabunda est vaste et certains recoins sont impraticables par mauvais état de la route.

Mwenga : la RN2 est dans un état piteux, impraticable pour les usagers !

Par Isaka Kijana

La population de Mwenga traverse un calvaire depuis le mois de Janvier de l’année dernière. Cette situation est dite au mauvais état de la route nationale numéro deux indique Wilondja Nepangi José député provincial élu de l’endroit, celui-ci renseigne que le prix des biens des premières nécessités se multiplie du jour au lendemain.

Tout en précisant qu’une grande partie de Mufa, Kilungutwe/Kimalanjala, Munzele, Kibanda et autres sont les points chauds

 » Mwenga n’est pas dans les pensées des autorités congolaises, Je suis dans l’obligation d’interpeller la conscience de pouvoir en place malgré que je suis de l’Union sacrée. Comme par exemple, le petit savon se vend ce dernier temps à 4.000 FC, un verre du sucre s’achète à 5.000 ou 6.000 FC, un gobelet d’haricot se négocie à 4.000 FC, nous n’avons pas tué Jésus pour mérite ça, pour que cette route trouve la solution, l’Office de route doit amener des machines neufs pas celles qu’ils utilisent souvent « , a-t-il souligné.

En soutenant l’idée de Lucky Mukamba Muyengo, président urbain de la société civile forces vives de Kamituga plaide aux autorités chargées des infrastructures de pouvoir trouver la solution.

 » La RN2 est dans la juridiction du gouvernement central, l’urgence s’impose chers autorités, Nous perdons nos familiers par diverses accidents par mauvais état de la route a-t-il fait savoir »

En réplique, Alain Mugangu Directeur intérimaire de l’Office de route Sud-kivu lance un appel aux notables de Mwenga de s’apaiser malgré les conditions de vie est précaire, la solution de cette route est à la porte, insiste-t-il.

Conférence des présidents des groupes de travail du Processus de Kimberley à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis : le DGA Jacques Muyumba Ndubula représente le Cami

Par Andy Mbengay

La Journée du Lundi 30 Janvier 2024 marque le début de la Conférence des présidents des Groupes de Travail du Processus de Kimberley à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Le Directeur Général Adjoint du Cadastre minier, M. Jacques Muyumba Ndubula, est actuellement membre de la délégation des Chefs de corps, représentant le Cadastre Minier, aux côtés du Président du Groupe de Travail sur la Production Artisanale et Alluvionnaire du Processus de Kimberley.

Pendant deux jours soit du 30 au 31Janvier 2024, les Présidents des Groupes de Travail du Processus de Kimberley vont congiter dans le but de présenter leurs plans d’action pour l’année en cours.

Pour rappel, le Processus de Kimberley (PK) rassemble des administrations, des organisations de la société civile et des acteurs impliqués dans le secteur minier, l’optique est de réduire l’existence des diamants de conflits régalis à travers le monde.

Cinquième Conférence de Directeurs : le CAMI met sur pied des solutions exploitables pour assurer son bon fonctionnement

Par Gaëlle Deviya

Le Cadastre Minier a procédé Lundi 22 au dimanche 28 Janvier 2024 au lancement des travaux de la cinquième conférence des Directeurs élargie aux Chefs de départements, sous le thème  » La redynamisation des outils de gestion du domaine minier ». Cette cérémonie qui s’est déroulée, au cercle Elaïs à la commune de Gombe, a connu la participation massive des agents et cadres de cette établissement technique à caractère scientifique de l’État.

Prenant la parole, lors de cette conférence des Directeurs élargie aux chefs des départements, le Président du Conseil D’administration du Cadastre Minier, Crispin Mbindule Mitono, a, dans son mot, exhorté les agents et cadres à travailler dans la sérenité et à prendre leur travail au sérieux. Cela, afin de permettre au Cadastre Minier de remplir pleinement son rôle d’établissement scientifique, ainsi de renforcer le caractère technique. le PCA Crispin Mbindule Mitono révèle que le Conseil d’administration a opéré quelques réformes en mettant en place un nouveau cadre organique comprenant un nouvel organigramme pour la Direction Générale et le cadre organisationnel standard pour les Directions provinciales.Toutes ces réformes ont été approuvées par la tutelle et sont en train d’être mises en application par la Direction générale, a-t-il martelé.

De son côté, le Directeur Général du Cadastre Minier, Popol Mabolia Yenga a insisté sur la vision du nouveau Comité de gestion qui vise à doter le Cadastre Minier « CAMI » en sigle d’une structure organique cohérente, capable d’améliorer les conditions de travail du personnel.

En outre, le Directeur Général a venté la détermination du comité de gestion pour la réalisation de l’objectif social du Cadastre Minier et assuré une gestion efficace, transparente et innovatrice du domaine minier.

Après sept jours de travail en commissions, les conclusions ont été positives, à titre exemplatif, l’adoption d’un plan de travail annuel budgétisé (PTBA 2024), de nombreuses politiques et stratégies adaptées aux besoins de chaque direction, notamment celles liées à l’assainissement de la carte cadastrale, au caractère scientifique du CAMI, à la collaboration étroite avec les Directions Provinciales, à la digitalisation des procédures internes, ainsi qu’à l’amélioration des données cartographiques.

En sus, les objectifs de cette conférence étaient doubles : mettre à jour les prévisions budgétaires pour l’exercice 2024 et élaborer un plan de travail assorti d’un chronogramme d’activités pour la même année. En effet, les objectifs poursuivis ont été fixés par la série d’événements qui ont marqué l’année 2023, entre autres, la mission d’encadrement de l’IGF depuis Janvier 2023 et l’entrée en fonction des nouveaux dirigeants du CAMI en Août 2023, ayant eu pour conséquences la mise en place de tous les organes statutaires (Conseil d’Administration, Direction Générale et Commissaires aux comptes) et la restructuration de l’Etablissement avec la création de deux nouvelles Directions par le biais d’un nouveau cadre organique : la Direction Juridique et la Direction d’Études.

Pour boucler la boucle, le Directeur Général du Cadastre Minier, Popol Yenga Mabolia a clôturé solennellement ces assises.

Par ailleurs, la nouvelle vision de l’équipe dirigeante, le budget révisé ainsi que le plan annuel de travail adoptés reflètent les ambitions de renforcer la performance du Cadastre Minier, à travers une gestion efficiente et transparente du domaine minier.

Conférence-débat sur les droits de l’homme et l’exploitation minière : le DG Popol Mabolia a présenté la vision du Chef de l’État et les missions du Cadastre minier

Par Andy Mbengay

Ce Lundi 29 Janvier 2024, le Directeur Général de Cadastre minier (CAMI), Popol Mabolia Yenga, est intervenu à une conférence – débat sur les droits de l’homme et l’exploitation minière en RDC. Assise organisée par le Club des Droits de l’Homme de l’Université Catholique du Congo (CDHUCC).

Lors de ce face-à-face avec les étudiants, Mr Popol Mabolia a abordé le sous-thème « Gestion du domaine minier : enjeux et perspectives », tout en présentant la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ; la présentation du CAMI, ses missions techniques et scientifiques ; ainsi que le droite ligne de l’actuelle équipe dirigeante du Cadastre minier.

S’agissant de la vision du Président de la République sur le secteur des mines, le DG de CAMI a fait savoir que ceci vise à “assainir le domaine minier et à actualiser les connaissances géologiques pour valoriser notre secteur des mines ”.

Devant un parterre d’étudiants, soit près de quatre-vingt (80) inscrits en master en droit, M. Mabolia est revenu dans un deuxième temps sur l’historique du CAMI, créé aux termes de l’article 12 de la loi n°007/2002 du 11 Juillet 2002 portant Code Minier tel que révisé à ce jour.

S’attardant sur ses missions, le DG Popol Mabolia a mis l’accent sur le caractère scientifique et technique « qu’il s’engage à développer avec le comité de gestion, ainsi que tous les cadres et agents de ce service spécialisé du Ministère des mines”.

Selon lui, Il existe aujourd’hui 3050 titres miniers octroyés, soulignant, à cet effet, son ambition de faire du CAMI “un cadastre de la nation, en mettant l’accent sur l’impact des activités minières sur le développement du pays pendant l’exploitation industrielle”.

La vision de l’équipe dirigeante actuelle a aussi été présentée. A en croire Popol Mabolia, elle consiste à “ revitaliser le caractère scientifique de cet établissement grâce notamment à la direction d’Études” qui, martèle-t-il, va désormais “ soutenir la recherche scientifique, les analyses et les études visant à identifier les problèmes liés à l’application du code minier, tout en faisant du CAMI un Établissement public plus ouvert aux conférences et aux débats au sein de la communauté estudiantine”.

Outre le sous-thème développé par le numéro un (1) du CAMI au cours de ce premier face-à-face, deux autres exposés étaient au menu. Il s’agit d’un côté, de la thématique sur les droits de tous les acteurs impliqués dans l’exploitation minière, ainsi que ceux qui en subissent les effets et, de l’autre, de la thématique liée à la lutte contre la fraude et la contrebande minières.

En rappel, le CAMI est un établissement public à caractère scientifique et technique doté de la personnalité juridique, jouissant de l’autonomie administrative et financière et, est chargé de la gestion du domaine minier ainsi que des titres miniers et des carrières, sous la tutelle du Ministre ayant les mines dans ses attributions.

Cadastre minier : le DG Popol Mabolia et Mme Joanne Lebert réfléchissent sur des projets de protection des communautés locales affectées par les activités minières et sur la réduction des enfants dans les mines en RDC

Par Andy Mbengay

Vendredi 26 Janvier 2024, le directeur général du Cadastre Minier (CAMI) M. Popol Mabolia, a reçu dans son bureau de travail à Gombe Mme Joanne Lebert, Directrice Générale de l’ONG IMPACT, accompagnée de son Conseiller en gouvernance, M.Félicien Mbikayi.

Lors de cette entrevue, les discussions ont principalement porté sur la présentation de deux (2) projets phares mis en œuvre par la structure partenaire du Ministère des Mines, renseigne la cellule de communication du Cadastre Minier.

Le Premier projet vise à garantir la protection des communautés locales affectées par les activités minières en réponse aux défis posés par le changement climatique.

Le Deuxième projet se concentre sur l’autonomisation financière des femmes en général, et des filles-mères en particulier dans le but de contribuer à réduire la présence de femmes et d’enfants dans les mines.

Rappelons qu’en République Démocratique du Congo, scandale géologique, l’on dénombre des cas et allégations de pollution de l’environnement par les activités minières causés par le non-respect des mesures d’atténuation et de mitigation des impacts environnementaux et le dysfonctionnement des services étatiques chargés de contrôle. Ce qui occasionne parfois des déplacements forcés des populations.

Aussi faudra-t-il, le souligner qu’en RDC, des familles en situation d’extrême pauvreté envoient leurs jeunes enfants travailler dans des conditions « d’esclavage » dans des mines de cobalt toxiques qui menacent leur santé.

« Certains enfants sont emmenés dans la zone minière dès l’âge de 3 ans. Lorsqu’ils atteignent l’âge de 6 ans, ils aident à porter les sacs de mines », selon des témoignages sur terrain.

Tenez, ces enfants sont employés dans divers secteurs tels que les mines de cuivre et de cobalt en RDC. Ils sont exposés à de nombreux dangers tels que les effondrements, l’inhalation de gaz toxiques et les abus sexuels. Cette exposition à des substances toxiques entraîne également des problèmes de santé pour les générations futures.

Mines : le CCM-Congo en échange de vœux avec ses employés et partenaires, une nouvelle ère glaciaire !

Par Andy Mbengay

Le Cabinet Conseil en Mines au Congo, CCM-Congo, en sigle sous le leadership son Manager, Monsieur Elisée Tshisekedi Kalambayi a organisé une cérémonie d’échange des vœux le Mardi 23 Janvier 2024 au restaurant « la Villa » à Gombe à l’occasion de cette nouvelle année 2024.

Cette rencontre festive a pour objectif de témoigner sans relâche la gratitude envers les différents partenaires avec qui, ils ont mouillé le maillot ainsi qu’au Directeur Généra Elisée Tshisekedi Kalambayi pour son sens élevé de management.

Ainsi, l’entreprise CCM-Congo poursuit différents objets principaux, notamment l’assistance et la représentation des clients, personnes physiques ou morales et la facilitation.

Le Directeur Administratif, Richard Sansungi précise que le CCM-Congo se construit et se développe de jour en jour, grâce à l’expertise de son personnel.

 » Après avoir eu les autorisations d’usage conformément à la législation en vigueur dans notre pays, CCM-Congo a sollicité et obtenu auprès du Ministère des Mines la qualité de Mandataire en mines, en vue d’œuvrer en toute légalité dans ce secteur. En plus de quelques employés permanents, CCM-Congo travaille en collaboration avec des experts indépendants, qui interviennent efficacement dans le traitement de différents dossiers qui lui sont soumis par les clients. Attentif à tous les aspects de l’économie minière de notre pays, CCM-Congo, s’intéresse aussi aux entreprises publiques du secteur minier. C’est le cas avec le Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses, CEEC en sigle, dont nous sommes actuellement partenaire dans la fourniture des emballages sécurisés destinés au transport de l’or de production artisanale, dans le cadre l’Initiative pour la Traçabilité d’ l’Or Artisanal, en sigle ITOA  » a-t-il fait savoir.

Tenez, le CCM Congo a été créé le 27 Juillet 2021, par quelques associés, sous la forme juridique de société commerciale des personnes à responsabilité limitée. Il est certes une initiative privée, en qualité de mandataire en mines et carrières. Il se présente également comme un partenaire important pour le Gouvernement et contribue à une bonne application des lois et règlements du secteur minier, principalement le Code minier.

Masisi : Explosion d’une bombe à Mweso, Mayuwano Nathaël dit Mayusi lance un message de compassion aux victimes, et appelle le gouvernement à rompre son silence face aux tueries des M23

Par Bahati Amuli Faustin

Le notable Mayuwano Nathaël dit Mayusi qualifie de « terrorisme », l’explosion d’une bombe lancée hier Jeudi à Mweso dans la chefferie des Bashali en territoire de Masisi, par les rebelles du M23 causant environs 20 morts et plusieurs blessés.

Ce notable demande au gouvernement de rompre son silence face aux tueries des rebelles du M23, et de conjuguer un effort pour libérer les territoires de Masisi et Rutshuru d’autant plus que les habitants meurent sans désemparer.

 » C’est inacceptable qu’un groupe armé étranger vienne tué les gens dans leur propre pays ; c’est inadmissible  » a t-il déclaré.

Mayuwano Nathaël dit Mayusi lance un message aux porteurs d’armes dans le territoire de Masisi de laisser le couloir humanitaire aux organismes humanitaires internationaux et onusiens pour que les deplacés puissent bénéficier des aides de la part des ONGS car ces derniers vivent dans des conditions très difficiles.

Il faut noter qu’un grand nombre de la population est restée bloquée dans la Cité de Mweso depuis Mercredi dernier à cause des combats entre les rebelles du M23 et les jeunes Wazalendo, et d’autres habitants sont en fuite vers Katsiru , Nyanzale, Kitshanga et à Kalembe où ils vivent dans des mauvaises conditions de vie.

RDC: pour le mariage  » forcé  » avec une fille-femme de 14 ans, des organisations de défense des droits des femmes et la CNDH exigent la fermeture de l’église primitive du pasteur Kasambakana

Par 7sur7.cd/ Titre de ActuCongo.net

Des Organisations de Défense des Droits des Femmes (ODDF) dont l’Alliance Internationale des Femmes Avocates (AIFA) et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), ont organisé une marche de protestation ce Jeudi 25 janvier 2024 contre le mariage forcé et précoce de la jeune fille.

Elles se disent scandalisées par le mariage contracté entre le pasteur responsable de l’église primitive Pierre Kasambakana et la jeune fille Meda à Moanda dans le Kongo-Central le 8 Janvier dernier. Elles ont saisi l’occasion pour sensibiliser la population kinoise contre le mariage précoce qui est en violation de la loi congolaise.

Partie de la place des évolués au palais de la justice dans la commune de La Gombe à Kinshasa, ces femmes ont déposé un mémorandum auprès de la Ministre de tutelle de qui elles sollicitent une implication directe bien que l’accusé soit déjà derrière les barreaux.

« Nous avons organisé cette marche d’abord pour exprimer notre indignation par rapport au mariage engagé entre le pasteur Jean-Pierre Kasambakana et la jeune fille Meda. Pour nous, ce mariage ne respecte pas les normes juridiques de la République Démocratique du Congo. Déjà en entendant les propos du père de la fille qui dit j’ai donné ma fille en cadeau, en holocauste, c’est ce qui nous a dérangé par ce que la loi ne conçoit pas le mariage en cadeau d’une jeune fille », a expliqué Grâce Israël Kandungu, Coordonnatrice du réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole.

Et de poursuivre : »Raison pour laquelle nous sommes venues voir la ministre de la justice pour solliciter son implication bien qu’il y ait déjà des actions amorcées par le procureur général de la République, donc nous voulons aussi avoir une implication personnelle de la ministre de justice, de la Ministre du Genre, au finish nous voulons que ce message arrive auprès du chef de l’État par ce qu’il est champion de la masculinité positive ».

Ces organisations sollicitent également du ministère de la justice un accompagnement afin que les poursuites judiciaires déjà entamées rétablissent « la fillette Meda » dans ses droits « les plus légitimes », d’assurer sa prise en charge psychosociale et sa réinsertion, en collaboration avec la ministre du Genre, famille et enfants, de disponibiliser des ressources nécessaires pour la sensibilisation intensive sur la question des violences basées sur le genre en général et le mariage forcé en particulier.

« La direction des cultes étant dans vos attributions, nous sollicitons la fermeture momentanée de son église située au 197, de l’avenue Kabinda, dans la commune de Lingwala à Kinshasa et ses extensions à Kinshasa et sur toute l’étendue de la République Démocratique ; pour le rétablissement de l’ordre public, de l’éthique et de bonnes moeurs », indique ce mémorandum.

Au CSAC, les militantes des droits des femmes ont sollicité l’interdiction formelle de la diffusion des interventions du pasteur Kasambakana et ses adeptes dans les médias congolais.