RDC: premier Congrès National sur les Sciences et Technologies s’ouvre le mercredi 11 Août prochain

Par Andy Mbengay

Thème: Recherche Scientifique, technologique et industrielle en République Démocratique du Congo: Bilan et perspectives pour soutenir le développement

La recherche scientifique, technologique et industrielle (RSTI) est indéniablement un moteur du développement, pour avoir catalysé, entre autre, les quatre révolutions industrielles et porté la croissance économique des pays ainsi que l’amélioration du bien-être des populations au cours des dernières décennies. Malgré ses immenses ressources naturelles, minérales, énergétiques et forestières, la République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus pauvres au monde ; la cause principale de la pauvreté généralisée est la faible productivité ayant pour conséquence un taux élevé du chômage et du sous-emploi. La mise en valeur de ces ressources naturelles nécessite l’apport important de la RSTI.

La RD Congo n’a pas profité de la contribution majeure de la science, de la technologie et de l’innovation qui a permis, ces derniers trente ans, à des milliers de personne dans les pays émergents de sortir de la pauvreté. Ainsi, le renforcement rapide des capacités dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) permettra d’éliminer la pauvreté et les contraintes structurelles, de générer une croissance et de parvenir au développement durable et aussi d’atteindre les objectifs de développement durable de 2030.

En effet, la science et la technologie jouent un rôle important dans le processus de développement des nations. Plusieurs défis se posent au développement selon les réalités de chaque pays.

Les pays développés ont sû tirer profit des avancements de la science et de la technologie pour les appliquer à l’émergence et au développement des différents secteurs de leur vie nationale.

Dans un passé plus ou moins lointain, la RSTI avait mis la RDC dans une position de leadership sur plusieurs plans de la recherche et développement.

Pour ce faire, dès l’indépendance en 1960 jusqu’au début des années 1980, les universités congolaises, suffisamment financées par l’Etat, jouissaient d’une bonne réputation sur le continent et leur secteur de recherche était très actif et dynamique.

Le rayonnement scientifique du pays était palpable ; d’ailleurs le pays était parmi le tout premier en Afrique à avoir un réacteur nucléaire de recherche. Cette dynamique scientifique dans le pays s’est arrêtée avec la crise économique au milieu des années 1980, conséquence due à une mauvaise gouvernance et au suivi des mesures d’ajustement structurel de la Banque Mondiale.

La baisse très sensible du financement par l’Etat dans le secteur éducatif et de recherche a entrainé la baisse de la qualité de l’éducation, l’abandon de la recherche suite à la démotivation des enseignants et des chercheurs, car en RDC, les enseignements de la Sciences et de la Technologie ainsi que leurs applications pratiques au développement sont du ressort des Universités, des Instituts d’Enseignement Supérieur et des Centres de recherche.

Dans le même ordre d’idées, les solutions aux problèmes congolais sont plutôt dictées par des institutions étrangères, ce qui crée la méfiance entre les chercheurs nationaux et les décideurs politiques et d’autres partenaires au développement.

La promulgation de la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement National a semblé donner l’impression qu’une ère nouvelle pointait à l’horizon, que la maîtrise et le contrôle de la science et de la technologie seraient les facteurs essentiels de la puissance économique de la RDC. Fort est de constater qu’en dépit de cette loi, les universités congolaises ne cessent de s’exclure des grands défis du développement et demeurent incapables de produire des connaissances nécessaires pour une croissance économique positive et inclusive dans notre pays. D’où, aujourd’hui, la RSTI semble déconnectée du développement socio-économique du pays.

Par conséquent, il convient aux chercheurs d’examiner et de faire l’état des lieux de soixante années (depuis l’indépendance jusqu’à présent) de recherche scientifique, technologique et industrielle en RDC, d’évaluer l’impact de la RSTI sur le développement et la croissance économique afin de proposer des pistes pour le développement durable.

C’est dans ce cadre que l’Académie Congolaise des Sciences (ACCOS) et l’Association Congolaise pour l’Avancement de la Science, la Technologie et l’Industrie (ACASTI) organisent un Congrès National virtuel à Kinshasa autour de la thématique

« Recherche Scientifique, Technologique et industrielle en République Démocratique du Congo: bilan et perspectives pour soutenir le développement».

Cette réflexion arrive à point nommé au moment où la pandémie à COVID-19 a entrainé l’effondrement des économies et renforcé l’idée de développer et maintenir des structures nationales adéquates dans tous les domaines de l’environnement socio-économiques y compris les domaines de la santé, de l’informatique et de l’emploi. La RSTI permettrait à la RDC d’y parvenir et de prétendre atteindre le statut de pays émergent ciblé pour 2030.

Le congrès vise à rassembler les scientifiques congolais afin qu’ils se connaissent mieux et participent à la formulation et la mise en œuvre d’une stratégie en matière de RSTI qui répondent mieux aux besoins de développement inclusif et durable de la RDC.

Cette démarche revitalisera la RSTI dans les universités, les institutions de recherches publiques et privées ainsi que les centres de recherche, tout en encourageant sa pertinence pour le développement durable du pays.

En guise de participation active, voici le lien: https://forms.gle/13LzAN2squ9GP6839

Ci-dessous, le programme des activités

RDC: le caucus des députés nationaux élus de Lualaba reçu par la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi

Par Andy Mbengay

Un caucus des députés nationaux élus de Lualaba ont franchi ce jeudi 05 Août 2021, le portillon du Ministère des Mines. Venus dans les après-midi, cette délégation conduite par l’honorable Paulin Katshongo Mbavu était porteuse d’un message très capitale ; celui de trouver de voies et moyens pour les problèmes inherant qui gangrènent la province surtout dans le secteur minier. Il s’agit entre autres, le dossier du fonds minier pour lequel, le 10% que les opérateurs miniers devraient verser pour le développement de la République n’a pas encore connu son vrai démarrage.

À en croire, le député National, Paul Katshongo, la rencontre avec la Patronne des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi permet aussi de réfléchir sur le fonds de 0,3 % pour le développement communautaire.

 » Nous avons aussi parlé de 0,3 % pour le développement communautaire qui ne sont pas perçus. Vous savez, là, où, il y’a la richesse, la pauvreté aussi prend sa place. C’est ainsi que nous sommes venus solliciter à ce que l’on puisse mettre en application ces dispositions légales afin que nos populations puissent se retrouver. Parce que, dans le secteur minier, la population riveraine aujourd’hui demeure toujours pauvre malgré l’amélioration de Code minier tel qu’amandé à ce jour  » a-t-il fait savoir.

Abordant, le sujet lié à la Société Camus, l’élu du peuple précise que cette société est vraiment implantée dans les anciennes sociétés de la Gecamines et les habitants de ces camps de trouvent aujourd’hui très malheureux parce qu’ils sont entrain de vivre soit dans les conditions moins favorables dû à leur proximité des mines » conclu-t-il.

Déterminée pour le développement du pays dans son secteur, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi s’est montrée réceptive des différentes doléances lui présenter. A cet effet, la dame de fer s’est aussi penché sur le dossier du Centre de negos de Musombo qui reste un bijou pour l’encadrement des jeunes dans l’exploitation artisanale. L’enjeux c’est d’établir, la traçabilité des produits miniers.

RDC: Antoinette N’Samba Kalambayi et Paulin Lukusa échangent sur la relance de la Miba

Par Andy Mbengay

La Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a eu une entrevue avec la nouvelle équipe dirigeante de la Miba, dans son cabinet de travail à l’immeuble du gouvernement à Gombe.

La relance de cette entreprise minière était au centre des entretiens avec les responsables de cette société minière.

C’est l’Administrateur Directeur Général ai de la Miba, Paul Lukusa, qui a conduit la délégation auprès de Son Excellence Madame la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, ce jeudi 05 Août 2021.

Cette délégation est venue aussi présenter les civilités à la patronne des mines, l’un de leur Ministre de tutelle. Au sortir de cette audience, l’ADG ai de la Miba a révélé qu’ils ont échangé sur les démarches entreprises par la nouvelle équipe dirigeante pour relever la société qui sort d’un profond sommeil. Il a rassuré qu’aujourd’hui, la Miba produit, paie son personnel et s’occupe du social.

La Ministre des Mines, en tant que tutelle technique a promis à ses hôtes de son accompagnement dans l’accomplissement de la mission de la relance de cette société minière.
La Miba, ayant deux tutelles, Paulin Lukusa a déclaré avoir conduit également sa délégation au ministère du Portefeuille, sa tutelle administrative.

RDC : l’insécurité persiste malgré l’état de siège au Nord-Kivu

Par la rédaction

La coordination de la société civile du Congo nauyau de Kitshanga dans la chefferie de Bashali s’indigne de l’insécurité qui prévaut ces derniers temps dans la localité de Kitshanga et ses périphéries. Une information livrée par le responsable de cette structure citoyenne lors de son échange avec notre reporter ce mercredi 4 Aout 2021.

Pour Justin Luanda Bwira, il est inconcevable que des bandits armés soumettent la population aux exactions, extorquassions des biens, vols et braquage pour n’est cité que ce là, pendant cette période d’état de siège consacré à la poursuite des toutes force négative par l’armée républicaine dans la partie Est de la RDC. Celui-ci ajoute que l’évaluation de l’état de siège reste sombre, suite à la monté de l’insécurité dans la zone.

Il demande aux autorités militaire de fournir les efforts afin de rétablir la paix dans cette partie du territoire de Masisi, tout en appelant la population de collaborer avec les autorités locales en dénonçant tout cas suspect.

RDC: naufrage d’un Boat Mboko dans le LAC Tanganyika

Par Pascal Mwinyi

11 morts et 76 rescapés, c’est le bilan provisoire d’un naufrage survenu ce dimanche premier Août sur les eaux du Lac Tanganyika au niveau de Mboko, Groupement de Babungwe – Nord, Secteur de Tanganyika en Territoire de Fizi au Sud de la Province du Sud-Kivu.

Selon la source de la Société Civile de MBOKO, 87 passagers étaient au bord de ce Boat dont 76 rescapés ont été repêchés vivent.

Parmis les corps repêchés : 7 enfants et 4 femmes morts.

La même source nous informe que le mauvais chargement serait l’une des causes de cette naufrage.

Le chef du Groupement de Babungwe-Nord, le Mwami Charles Sadi Simbi confirme l’information et précise que le Boat quitté Uvira pour le presqu’île d’ubwari via Baraka.

D’après le Mwami Charles Sadi Simbi, le nombre exact des passagers à bord n’est pas bien connus car jusque-là, la source de la DGM/Uvira parle des 37 passagers embarqués au départ du port vers Baraka, d’autres ont étaient embarqués tout au long des villages entre Uvira et Mboko.

RDC: pour la gestion efficace des carrés miniers, les membres du CDS proposent des pistes des solutions!

Par Andy Mbengay

Une délégation des chercheurs oeuvrant dans le secteur minier, conduite par son représentant, Tommy Panzu , était venue ce lundi 02 Août 2021 au Ministère des Mines. L’enjeu est de taille, car il s’agit de pousser au plus haut niveau , le développement du pays dans la gestion des carrés miniers. Cette structure qui est composée essentiellement des jeunes tient mordicus à rélever le défi dans ce secteur qui contribue énormément à l’économie nationale.

 » Nous avons soumis à Son Excellence, Mme Antoinette N’Samba Kalambayi, le problème des carrés miniers, et celui de la situation générale du Pays, en termes des mines et aussi la possibilité, la projection de savoir exactement comment faire bénéficier la République Démocratique du Congo dans cet exercice minier, a-fait savoir, l’ingénieur, informaticien et chercheur , Tommy Panzu, chef de cette délégation.

Et de renchérir que, « la patronne des mines nous a répondu que le ministère des Mines est entrain d’envisager, de mettre des propositions sur la table pour pouvoir faire gagner notre pays , par rapport à ce qui existait dans le temps: c’est-à-dire on traitait le dossier, mais le Congo n’en tirait pas profit. Nous sommes un pays grand et riche , nous devons par ce fait, apprendre, à gérer nos biens convenablement  » a-t-il insisté.

Cependant, la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi s’est dite confiante de la détermination qui caractérise ces jeunes qui pensent positivement quant à la gestion des carrés miniers en RDC. Déterminée pour améliorer et accroître le secteur minier, la Ministre N’Samba Kalambayi leur a promis de prendre cette situation à bras le corps.

Cadastre Minier: en voulant prêché la bonne gouvernance au Safari Beach, Jean Félix Mupande orchestrérait des malversations financières en amont

Par Andy Mbengay

D’apres le média en ligne, *Canal kin .com* , il se passerait des operations comptables flouent au Cadastre Minier congolais. Conduit de main de maître par Jean-Félix Mupande, les pratiques de management auprès du notaire en mine révéleraient au-delà d’un népotisme de mauvais goût et une politisation de cet établissement public, des malversations financières bien concoctées avec certains agents de carrière à la Cami à sa solde. Des pratiques qui dure depuis plusieurs années.

En effet, dans sa note de service N° Cami/DG/017/2019 du 28 février 2019, l’intouchable Directeur Général du Cadastre Minier depuis 2005, indiquait les numéros des comptes bancaires pouvant recevoir les paiements des frais de dépôt à la Trust Merchant Bank TMB et la RawBank. Quant au frais de droit superficiaire des titres miniers, les paiements sont effectués dans un seul et unique compte du Cami à la FBNBANK.

Des enquêtes menées par votre média révèlent que le DG Jean Félix Mupande violerait lui-même les dispositions et procédures de service en matière comptable. Des pratiques devenues monnaie courante avec le concours de certains agents du département de taxation/facturation à sa solde au fil de 15 ans de gestion du Cami. L’homme aurait constitué autour de lui, un vaste réseau efficace qui dribblerait le Trésor Public congolais dans ce secteur le plus juteux de l’économie en République Démocratique du Congo.

Les entreprises minières qui paient les années antérieures de leurs droits superficiaires dû à l’état congolais, sont orientés vers d’autres banques et d’autres comptes du Cadastre Minier qui selon les règles des services et comptable ne sont pas habiletés à recevoir les frais des droits superficiaires. Même la moribonde Banque Internationale pour l’Afrique au Congo serait dans la liste des banques indiquées par le Directeur Général pour encaisser le droit superficiaire dans ces 5 dernières années. Où vont ensuite ses milliers si pas millions de dollars payés en retards alors que les exercices budgétaires au niveau de l’État sont clôturés ? Pourquoi ces frais sont-ils payés dans des comptes qui ne sont pas habiletés à recevoir le droit superficiaire ?

Le dernier fait en date, les notes de débit n°CAMI/DF/00333/DSA 2018/2018, n°CAMI/DF/00334/DSA 2018/2018, n°CAMI/DF/00335/DSA 2018/2018, toutes adressées à la société minière Zani Kodo à la date du 31 Janvier 2018, indiquait le compte Cami de la FBNBANK pour payer le 50% de droit superficiaire dû au Cadastre Minier. Sur un total de 743.856,52$ la quotité du Cadastre Minier de 50% soit 371.928,26 $ devrait être versée comme droit superficiaire dans le compte Cami à la FBNBANK, renseigne les notes de débit.

Jean Félix Mupande a désorienté ces paiements dans sa lettre n°CAMI/DG/586/2020 adressé à la société minière Zani Kodo, sans ampliation à la Direction des Finances et autres services internes. Ces paiements des droits superficiaires ont été orientés au compte de la RawBank, sensé recevoir les frais de dépôt. Zani Kodo a effectivement payé ces notes de débit à la Rawbank dans son OP ordre de paiement n°04465830 pour le montant de 371.928,26 $ américains. Où vont ensuite ces frais payer ainsi? Ces genres des pratiques qui sont multiples au Cadastre Minier après l’exercice budgétaire devraient attirer l’attention de l’Inspection Générale des Finances en cette période de crise économique imposée par la Covid-19.

Contacté par votre média pour raison d’enquête, Monsieur Bienvenu Lizebi Chef du Département taxation/facturation a déclaré :  » Tout à fait normal. Le CAMI est un établissement public qui a une autonomie financière et administrative comme tous les autres Établissements Publics. il dispose des comptes dans les banques commerciales. Conformément à son organisation financière, il a spécialisé ses comptes pour raisons de traçabilité. Il arrive cependant que quelques opérateurs pour des raisons internes liées aux opérations de transfert bancaires sollicitent et obtiennent du CAMI l’autorisation de payer dans le compte autre que celui du FBNBANK. Dans tous les cas ces paiements sont correctement retracés au niveau de la comptabilité et ne peuvent suggérer un quelconque détournement. » Avant de se soustraire à répondre à d’autres questions que nous lui avions posées.

La Direction Générale et certains agents du Cadastre Minier sont en séminaire de bonne gouvernance au Safari Beach depuis le lundi de cette semaine.

RDC: Dodo Kamba a déposé le rapport de manque de consensus au sein des confessions religieuses à l’Assemblée nationale

Par Andy Mbengay

Le prophète Israël Dodo Kamba, évêque général de l’Eglise de Réveil du Congo, a conduit dans la nuit du vendredi 30 juillet dernier pour la troisième fois en 72 heures, la délégation des autres confessions religieuses, hormis la CENCO et l’ECC, auprès du président de l’Assemblée nationale pour déposer le rapport de manque de consensus au sein de la plateforme Confessions religieuses.

« Nous sommes venus remplir le devoir civique, celui de déposer en bonne et due forme les conclusions du travail que vous avons commencé », justifie-t-il sa présence au cabinet de Christophe Mboso dans la nuit du vendredi 30 juillet de l’année en cours. Sans dévoiler l’identité du candidat désigné, Dodo Kamba laisse à l’Assemblée nationale la primeur de le faire. Mais s’agissant de l’absence des délégués de la Cenco, de l’ECC, Dodo Kamba souffle le chaud et le froid.

 » Il faut que je vous dise que même l’Eglise Salutiste n’est pas représentée. Il ne faut pas nous amener sur une piste pour faire croire à l’opinion que nous ne sommes pas un. Vous avez suivi le président de notre plateforme ce matin ce vendredi 30 juillet 2021, il a dit : nous  » sommes un, nous sommes unis. Je crois qu’il ne faut pas nous amener sur une piste qui ferait croire que nous avons de souci, nous sommes un et on est indivisible en tant que corps « .

Que vaut ce rapport transmis au président de l’Assemblée nationale signés par toutes les confessions religieuses, mais qui signifie en même temps qu’il n’y a eu vote ?

Le prophète Dodo Kamba renvoie tout le monde à la charte constitutive de la plateforme.

 » Je vous comprends que vous n’avez aucune idée de notre charte, notre façon de fonctionner parce que ce que nous cherchions ce n’était pas le vote mais la désignation. Je crois qu’à ce sujet, il ne faudrait pas se cramponner sur un seul mot. Et je tiens à informer que nous avons fait un travail de fond, quitte à la commission de juger si le travail a été fait dans les normes ou pas. Mais déjà, je peux vous rassurer que nous avons fait le travail selon que nous avons estimé être faisable et meilleur « .

En définitive, l’opinion doit retenir que ce qui a été fait par les confessions religieuses est un « devoir de patriotes qui parlent Congo, nation, devoir citoyen, constitution et pays », « Il faudrait que l’on sache que nous parlons Congo, nous parlons nation, nous parlons civisme, nous parlons devoir citoyen, nous parlons constitution, nous parlons avenir du pays. Et d’aucun n’a besoin de savoir que nous souffrons tous d’une chose, le respect de la Constitution. Nous courons un risque tel que les élections risquent de ne pas se tenir dans le délai constitutionnel.

En tant que compatriotes congolais, on ne peut pas faire partie des personnes qui amènent une léthargie dans l’administration de notre pays, surtout dans les institutions. Ce qui signifie que ce qui nous a été demandé de faire cela répond de la bonne volonté de voir ce pays aller de l’avant et respecter les textes »

Pour Dodo Kamba, les princes de l’Eglise étaient « dans l’obligation de trouver, ne serait-ce aucune voie de sortie, un moyen de répondre comme les autres entités, les autres composantes, pour pouvoir rendre les choses faisables ». Les Congolais ont tous besoin de voir les élections se tenir en 2023 sans aucune raison. Aussi n’avaient-ils pas besoin de causer du retard au processus.

« C’est pour cette raison que nous nous sommes donné le souci de trouver l’issue pour pouvoir régler cette problématique afin de ne pas être tenus responsables pour dire : on a demandé de faire quelque chose et vous ne l’avez pas fait. Nous ne voulons pas être responsables de tout ça. On a fait notre travail pour le souci de l’avenir du pays et considérer que cela est fait comme il peut se faire, en plus il fait savoir que nous sommes dans un pays démocratique », s’est-il justifié.

Et de renchérir :

« Les règles de jeu sont telles qu’on ne peut pas tous regarder dans la même direction. On comprend ou accepte qu’une confession ou deux se disent que nous ne pensons que ça soit opportun de poser tel ou tel autre acte. Nous acceptons sans toutefois nous diviser, nous acceptons la position des uns mais dans l’ensemble, si la majorité peut dire nous pouvons encore plus donner ce devoir, question de soigner l’image et question de répondre au besoin, c’est ce que nous avons fait en bonne et due forme, en âme et conscience en tant que Congolais ».

Haut-katanga: l’ancien gouverneur Jean-Claude Kazembe a rendu l’âme

Par Andy Mbengay

L’ancien gouverneur de la Province du haut-katanga, Jean Claude Kazembe Musonda est décédé la mâtinée de ce samedi 31 juillet 2021 à la polyclinique Afia Don Bosco .

Cependant, ce dernier est décédé de suite d’une maladie , apprend-t-on des membres de sa famille biologique.

Jean-claude Kazembe Musonda puisque c’est de lui qu’il s’agit, fût le premier Gouverneur du haut-katanga après le démembrement du grand Katanga en 2015 puis destitué en 2017 par sa famille politique, le parti du Peuple pour la reconstruction et la Démocratie.

le Conseil national des apôtres au Congo appelle la cenco à la retenue

Par Christian Nyamabu Kabeya

Suite à l’opposition manifestée par la Cenco contre l’élection de Denis Kadima à la tête de la CENI pour remplacer Corneille Nangaa, le Conseil National des Apôtres au Congo, à travers son Président National, Apôtre Patrick Wanzambi, demande à la Cenco de faire preuve cette fois-ci de la retenue.

A partir de l’Etranger où il est en mission Apostolique, le Président du Conseil National des Apôtres au Congo a fait savoir que l’attitude de la Cenco prouve qu’il y a un agenda caché contre la République ; pourquoi la Cenco s’oppose toujours contre l’avancement du pays ?

De renchérir, il est vrai que ce n’est pas le moment de ressasser le passé, mais il faut rafraichir un peu la mémoire de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le rôle qu’a joué la Cenco pendant les élections de 2018 et lors de la proclamation des résultats.

Nul n’ignore que le motif était beaucoup plus tribal qu’objectif.
La Cenco n’avait jamais pardonné à Joseph Kabila d’avoir fait des églises de Réveil une confession religieuse ; c’est ainsi qu’elle s’était engagée a reconquérir le pouvoir à travers ses protégés pour coincer les églises de réveil qui montent en puissance.
Cette guerre était devenue une offensive contre Joseph Kabila.
Les choses se sont empirées quand c’était encore un Kasaien qui avait gagné les élections ; c’était comme si la Cenco avait la responsabilité de veiller au principe qu’un Kasaien ne puisse pas devenir Président de la RDC.

Nous comprenons que c’était un héritage de depuis 1994 quand le leader catholique est rentré précipitamment au Congo juste pour faire ombrage au feu Etienne Tshisekedi.
C’est pour dire que l’église catholique est prise en otage par les ambitions personnelles de certains membres de la Cenco.

Pour qu’il y ait consensus, faut-il seulement que ça soit le candidat de la Cenco ?
Dire que Denis Kadima est proche du pouvoir démontre encore à suffisance l’acharnement ; faut-il que le Président de la CENI vienne d’en haut ? Les gens se connaissent d’une manière ou d’une autre.

À ce point, le Conseil National des Apôtres au Congo, CNAC en sigle, s’engage à mettre en œuvre ses stratégies secrètes pour stopper cette attitude affichée par quelques membres de la Cenco.
Le Conseil National des Apôtres au Congo appelle le peuple congolais a rester serein, uni, vigilant contre toute manipulation visant à enflammer le pays pour créer les brèches des dialogues interminables.

Le Conseil National des Apôtres au Congo, qui agit plus en retrait, invite encore ces quelques membres de la Cenco à se replier en prière pour que Dieu leur révèle le temps et Sa volonté ; les temps ont déjà changé, nous venons de fêter le centenaire du ministère du Prophète Simon Kimbangu.

C’est par ce langage codé que le Président du Conseil National des Apôtres au Congo, Apôtre Patrick Wanzambi a profité de demander au Président de la République à ne pas céder aux intimidations et manipulations ; tout est au control.

Ce candidat dit de l’Eglise Kimbanguiste, Denis Kadima, est un candidat de tous les africains, car tout africain est Kimbanguiste d’idéologie de la libération intégrale de l’homme noire.
Donc ces quelques membres de la Cenco doivent s’incliner au choix déjà fait ; compter sur un possible soulèvement du peuple est une illusion impossible en ce moment car le mandat spirituel de la gestion de la RDC en moment est ailleurs.