Butembo : Partage inéquitable des pots-de-vin, deux éléments de la police des mines s’en prennent à leur chef

Par Mnctvcongo/ActuCongo

La fraude des minerais étant facilitée par la police des mines, les policiers commis dans ce secteur dénoncent l’égoïsme de leur commandant à Butembo.

Tout va du fait que plusieurs fraudeurs des minerais usent déjà du trafique d’influence du patron de la police des mines à Butembo et dont chaque marchandise arrêtée sur un point d’entrée de la ville, s’en attribue la propriété pour laisser libre passage à cette dernière et défend le contrat de tout véhicule dont le transporteur signalé être en possession d’un coli du commandant mine.

Deux policiers furieux dans un débit de boisson s’indignent du comportement de leur Chef qui a tout centralisé au point qu’ils ne sont plus en mesure de réaliser même dix mille francs le soir dans un des carrefours que compte la ville de Butembo pendant que tous les jours sur des points d’entrée au-moins plus de dix véhicules et motos transportent des pierres précieuses pour leur vente dans différents comptoirs à Butembo.

D’après leur conversation, un deux était nouvellement affecté dans ce secteur d’où l’ancien était censé le roder et l’expliquer le fonctionnement dans leur unité. « Il a un jour risqué perdre sa vie de suite à cet esprit d’égoïsme près de Oninga (en territoire de Walikale) par deux de ses subalternes qui lui ont livré une coopération d’or. Ces deux policiers ont découvert qu’il les a trompé n’ayant rien reçu du propriétaire de l’or, ils l’ont coupé la route et tiré dessus dans sa jeep, les balles ont atteint sa main droite », témoigne un de ces deux policiers.

Aujourd’hui ce commandant est l’une des rares personnes qui changent des véhicules à la bourgeoisie et ne laisse personne de son unité se retrouver comme c’est son cas aujourd’hui avec tout l’argent qu’il reçoit de plusieurs négociants d’or, renchérit ce même policier.

Une autre source anonyme de cette unité de la police des mines confirme le fait jusqu’à l’attribuer un caractère cupide dans son paroxysme.

Tous ces témoignages laissent à croire que tout l’argent que la police des mines ne contribue en rien dans le trésor public mais plutôt pour des intérêts égoïstes de certaines autorités policières établies par leur hiérarchie.

La fraude est-t-elle légalisée dans le secteur des mines ? Pour que certains agents se plaignent d’un mauvais partage d’une corruption ? S’interrogent certains observateurs.