Conférence-débat sur les droits de l’homme et l’exploitation minière : le DG Popol Mabolia a présenté la vision du Chef de l’État et les missions du Cadastre minier

Par Andy Mbengay

Ce Lundi 29 Janvier 2024, le Directeur Général de Cadastre minier (CAMI), Popol Mabolia Yenga, est intervenu à une conférence – débat sur les droits de l’homme et l’exploitation minière en RDC. Assise organisée par le Club des Droits de l’Homme de l’Université Catholique du Congo (CDHUCC).

Lors de ce face-à-face avec les étudiants, Mr Popol Mabolia a abordé le sous-thème « Gestion du domaine minier : enjeux et perspectives », tout en présentant la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi ; la présentation du CAMI, ses missions techniques et scientifiques ; ainsi que le droite ligne de l’actuelle équipe dirigeante du Cadastre minier.

S’agissant de la vision du Président de la République sur le secteur des mines, le DG de CAMI a fait savoir que ceci vise à “assainir le domaine minier et à actualiser les connaissances géologiques pour valoriser notre secteur des mines ”.

Devant un parterre d’étudiants, soit près de quatre-vingt (80) inscrits en master en droit, M. Mabolia est revenu dans un deuxième temps sur l’historique du CAMI, créé aux termes de l’article 12 de la loi n°007/2002 du 11 Juillet 2002 portant Code Minier tel que révisé à ce jour.

S’attardant sur ses missions, le DG Popol Mabolia a mis l’accent sur le caractère scientifique et technique « qu’il s’engage à développer avec le comité de gestion, ainsi que tous les cadres et agents de ce service spécialisé du Ministère des mines”.

Selon lui, Il existe aujourd’hui 3050 titres miniers octroyés, soulignant, à cet effet, son ambition de faire du CAMI “un cadastre de la nation, en mettant l’accent sur l’impact des activités minières sur le développement du pays pendant l’exploitation industrielle”.

La vision de l’équipe dirigeante actuelle a aussi été présentée. A en croire Popol Mabolia, elle consiste à “ revitaliser le caractère scientifique de cet établissement grâce notamment à la direction d’Études” qui, martèle-t-il, va désormais “ soutenir la recherche scientifique, les analyses et les études visant à identifier les problèmes liés à l’application du code minier, tout en faisant du CAMI un Établissement public plus ouvert aux conférences et aux débats au sein de la communauté estudiantine”.

Outre le sous-thème développé par le numéro un (1) du CAMI au cours de ce premier face-à-face, deux autres exposés étaient au menu. Il s’agit d’un côté, de la thématique sur les droits de tous les acteurs impliqués dans l’exploitation minière, ainsi que ceux qui en subissent les effets et, de l’autre, de la thématique liée à la lutte contre la fraude et la contrebande minières.

En rappel, le CAMI est un établissement public à caractère scientifique et technique doté de la personnalité juridique, jouissant de l’autonomie administrative et financière et, est chargé de la gestion du domaine minier ainsi que des titres miniers et des carrières, sous la tutelle du Ministre ayant les mines dans ses attributions.

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