En mission d’itinérance dans l’Est de la RDC: la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi primée par Alphamin Bisie Mining SA !

Par Claire Mbombo

La Ministre des Mines,   qu’accompagnaient personnellement par le Vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu ainsi que les membres de sa délégation, dont le Secrétaire Général de l’Administration centrale des Mines, le DG a.i. du CEEC et le Coordonnateur de la CTCPM, ont effectué un aller-retour à Walikale, pour découvrir les réalités minières de l’entreprise industrielle Alphamin.

Après l’atterrissage de l’aéronef, le convoi de la Ministre des Mines a, sous escorte du Gouverneur policier parcouru près de 8 km en pleine forêt équatoriale, bravant tout danger. Cette zone est en effet considérée comme étant en proie à des incursions des groupes rebelles. C’est dans ce climat qu’elle a atteint cette exploitation minière située à Bisie. A l’issue de ladite visite, un certificat de participation à la formation d’identification des risques, évaluation de danger et initiation au travail sécuritaire dans la mine souterraine a été décerné à la patronne nationale des Mines. Albert Kitenge, DGA de Bisie mining SA, a, au sujet de certificat, rappelé qu’il y a des préalables pour toute autorité qui visite un site minier ou une exploitation minière par rapport à des consignes sécuritaires vitales à respecter durant la visite.

C’est à ce titre qu’avant la descente dans la mine souterraine, Madame  Antoinette N’Samba Kalambayi, Ministre nationale des Mines, a également bénéficié d’une formation à Bisie, dans le territoire de Walikale, au site minier de l’entreprise  » Alphamin  Bisie Mining SA « 

 » Lorsque nous sommes descendus dans le sous-sol, nous avons tout de suite constaté que la patronne des Mines a, non seulement, bien maîtrisé mais aussi retenu les consignes de la formation. Car, chaque fois qu’elle voyait de l’eau, par rapport aux consignes, elle posait des questions sur le type de risques que cela représente pour les miniers qui travaillent  dans un site souterrain. C’est à l’issue de cette visite qu’Alphamin a tenu à lui décerner le certificat de participation « , a déclaré le DGA.

A en croire M. Albert Kitenge, l’actuelle patronne des Mines est la première autorité minière à visiter cette installation industrielle.

Au cours de sa visite, elle a effectué une descente jusqu’au 4ème niveau de la mine (120 m). La Ministre a fait le tour des galeries en posant des questions pertinentes pour comprendre, par exemple, de quelle manière l’extraction est-elle réalisée. Elle a constaté et reçu, par conséquent, des explications sur la méthode anglaise d’extraction, qui consiste à ne pas laisser des trous béants. Alphamin pratique un système anglais consistant à se servir de la latérite pour boucher les galeries. Maîtrisant parfaitement, le domaine minier, Antoinette N’Samba n’a pas manqué de faire de remarques pertinentes concernant l’exécution, qui cadrait avec l’exploitation minière industrielle.

En ce qui concerne quelques failles constatées, en bonne  mère, elle a prodigué des conseils, qui ont été très appréciés par le responsable de la haute direction de l’entreprise. Celui-ci a promis à l’infatigable de rectifier le tir concernant la présence de l’eau pour la sécurité et le bien-être de tous ceux qu’y travaillent. Cela vaut aussi bien pour les expatriés que pour  les compatriotes.

Rappelons-le que l’entreprise Alphamin est une entreprise spécialisée dans  l’exploitation de l’étain. Elle a débuté l’exploitation minière industrielle proprement dite en 2019. Cette exploitation, en pleine forêt, compte 155 carrés miniers. Dans son actif, elle emploie plus de 1000 travailleurs.

La Ministre et sa délégation n’ont visité que la partie nord du site, la partie sud se trouvant  encore en sa phase de finalisation. Selon le DGA Kitenge, l’entreprise s’attèlle aux travaux de finalisation afin d’augmenter le volume de la production des  minerais exploités, dont le concentré produit est exporté en dehors du pays.

Notons que cette firme produit en moyenne 60 tonnes par mois destinés à l’exportation et plus ou moins 1200 tonnes par an. Albert Kitenge affirme également que son entreprise paye valablement la redevance minière conformément à la clé de répartition, 50 % au trésor national, 25% au niveau de la province et 15 % au niveau des entités décentralisées, a fortiori le secteur de Banianga ainsi que 10% pour les fonds miniers prévus pour les générations futures bien que n’étant pas encore opérationnelle.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *