Par Andy Mbengay
La Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a été auditionnée le mardi 24 août 2021 à la commission permanente environnement, tourisme ressources naturelles et développement durable de l’Assemblée Nationale.
Antoinette N’Samba Kalambayi a répondu à l’invitation des membres de cette Commission dans l’après-midi. L’échange a porté sur quelques questions fondamentales du secteur minier, dont la gestion des fonds miniers pour les générations futures, l’artisanat minier, les titres miniers, et enfin sur la redevance minière au sein du Ministère des Mines.
» La commission voulait avoir des éclaircissements, entre autres sur la redevance, la gestion des fonds miniers, mais aussi comprendre comment ces fonds, qui ont été lancés depuis 2018 tardent à venir, puis connaître aussi le chiffre, qu’ils ont réalisé jusqu’à ce jour « , indique la patronne des Mines.
Parmi les points évoqués au cours de cette rencontre, figure l’exploitation illégale des minerais, qui est punie par la loi. En effet, il y a un texte, qui réglemente ce secteur, C’est ce qui a justifié la présence de la Ministre dans l’Est du pays, pour palper du doigt la réalité du terrain.
« Aujourd’hui, nous sommes en train de mettre des équipes pour sensibiliser les exploitants artisanaux, afin qu’ils comprennent comment pouvoir exploiter artisanalement et à cesser de nous ramener des étrangers, qui nous laissent les mains vides. »
La commission de l’environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable a voulu, dans un premier temps, échanger avec les Ministres de ces secteurs, au sein du gouvernement, en vue de déceler les différents problèmes, qui jonchent le secteur. A en croire le président de la commission, le député national Constantin Mbengele, la commission avait d’abord auditionné la Vice-première ministre, chargée de l’environnement, Eve Bazaïba, puis c’est au tour, aujourd’hui, de la Ministre des Mines, qui suit l’exploitation minière et contrôle la qualité des exploitants, mais veille aussi sur les problèmes des communautés, qui ne se retrouvent pas jusqu’à ce jour.
Pour faire suite aux différentes questions posées par les députés nationaux, membres de la commission, la Ministre a 72 heures pour répondre à leurs préoccupations.