Haut-Uélé : la Ministre nationale des Mines en conférence débat avec les exploitants miniers

Par Andy Mbengay

La Ministre nationale des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a séjourné dans le Haut-Uélé. Au cours d’une conférence-débat animée ce mardi 10 Août 2021, en présence des experts miniers, elle a dévoilé les directives prépondérantes pour aider tant soit peu la population locale à pouvoir s’enrichir et contribuer au développement du pays à travers le secteur minier.

Engagée dans le strict respect du texte, la patronne des mines a expliqué, à la communauté locale, la société civile, la fédération des entreprises du Congo ainsi qu’aux artisants miniers, la problématique de l’exploitation artisanale. S’adressant aux artisans miniers, Antoinette N’Samba précise que l’État congolais a donné l’opportunité aux employeurs de devenir des millionnaires.

 » Vous savez, l’État congolais a donné aux employeurs l’opportunité de devenir des millionnaires. Ils devaient s’organiser pour se créer des coopératives minières purement employeurs au lieu que ce soit des coopératives minières mallettes, qu’on utilise pour les faire travailler comme des esclaves « , a-expliqué la patronne des Mines à la sortie de cette conférence.

Au sujet de la dotation des 0,3 % dans les provinces, pour lesquelles les langues se délient,  la Ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, réitère son engagement à suivre cette situation de près.

 » Au fait, nous demandons seulement un peu de patience, car nous venons de prendre la commande du Ministère. Les 0,3 % doivent normalement être gérés par deux ministères, dont le ministère des Mines et celui des Affaires Sociales. Nous sommes en pourparlers, et je pense que d’ici-là, nous allons décanter la situation pour pouvoir créer une structure au niveau local ici, afin de gérer les 0,3 % en question, dans peu de jours. Je vais suivre vraiment à pas de tortues cette structure, qui sera mise en place et comment elle va porter des projets pour le développement de la communauté de Doko « , a-t-elle insisté.

Soucieuse de l’amélioration du climat des affaires, l’infatigable ministre souligne que l’impossible n’est pas congolais. Elle témoigne du fait que Sokimo est une entreprise à cent pour cent congolais, pour laquelle tout ira mieux, avec la volonté et la bonne foi.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *