Par Andy Mbengay
Le 05 août dernier , Paul Lukusa, Directeur général ad intérim de la Miba, était reçu en audience par la Ministre nationale des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi. Cette rencontre était focalisée sur la relance de la Miba. A cet effet, ce jeudi 02 Septembre 2021, l’homme est venu présenter à la Ministre les démarches entamées en vue de concrétiser l’engagement pris pour » la relance de l’entreprise, dont il a la charge, la Miba « .
Face aux chevaliers de la plume, le numéro 1 de cette structure étatique a signifié qu’il est déterminé à soutenir la croissance de cette entreprise minière, d’autant plus que la production a déjà repris.
» Nous venons de rencontrer la Ministre des Mines, qui est aussi notre Ministre de tutelle pour lui exposer quelques situations, que nous vivons et l’informer de ce qui se passe à la Miba. La relance est là, et nous sommes en train de produire. Au fait, on ne va pas se limiter à cette production, nous voulons aller un peu plus de l’avant, c’est-à-dire que nous devons entrer en possession des moyens, qui nous manquent pour pouvoir investir davantage dans l’outil de production, que l’on doit renouveler. Déjà avec nos contacts, nous allons procéder à l’enlèvement de nos matériels d’urgence, qui sont polygones miniers de la Miba, lesquels sont encore sous douanes « , a-t-il expliqué.
Et de renchérir, d’ici la fin de la semaine, le chef du département des approvisionnements va se rendre sur le lieu pour assortir ces matériels, notamment la deuxième chaîne de la laverie du cellier ainsi que la laverie des huiles à Kimberley, afin de commencer les travaux de montage, qui ne vont prendre que six à douze mois et vont permettre l’augmentation de la production, a conclu Paul Lukusa, Directeur général intérimaire de la Miba. Il est à noter que c’est depuis plus belle lurette, que la société minière de Bakwanga, Miba en sigle, est en charge de l’extraction du précieux diamant.
Au début des années 2000, la Miba produisait en moyenne six millions de carats de diamants par an. Mais lors de la crise financière de 2008, criblée de dettes et touchée par la chute des cours, l’entreprise a été obligée d’arrêter totalement ses activités. Elle a dû attendre 2011 pour pouvoir redémarrer.