RDC: Dodo Kamba a déposé le rapport de manque de consensus au sein des confessions religieuses à l’Assemblée nationale

Par Andy Mbengay

Le prophète Israël Dodo Kamba, évêque général de l’Eglise de Réveil du Congo, a conduit dans la nuit du vendredi 30 juillet dernier pour la troisième fois en 72 heures, la délégation des autres confessions religieuses, hormis la CENCO et l’ECC, auprès du président de l’Assemblée nationale pour déposer le rapport de manque de consensus au sein de la plateforme Confessions religieuses.

« Nous sommes venus remplir le devoir civique, celui de déposer en bonne et due forme les conclusions du travail que vous avons commencé », justifie-t-il sa présence au cabinet de Christophe Mboso dans la nuit du vendredi 30 juillet de l’année en cours. Sans dévoiler l’identité du candidat désigné, Dodo Kamba laisse à l’Assemblée nationale la primeur de le faire. Mais s’agissant de l’absence des délégués de la Cenco, de l’ECC, Dodo Kamba souffle le chaud et le froid.

 » Il faut que je vous dise que même l’Eglise Salutiste n’est pas représentée. Il ne faut pas nous amener sur une piste pour faire croire à l’opinion que nous ne sommes pas un. Vous avez suivi le président de notre plateforme ce matin ce vendredi 30 juillet 2021, il a dit : nous  » sommes un, nous sommes unis. Je crois qu’il ne faut pas nous amener sur une piste qui ferait croire que nous avons de souci, nous sommes un et on est indivisible en tant que corps « .

Que vaut ce rapport transmis au président de l’Assemblée nationale signés par toutes les confessions religieuses, mais qui signifie en même temps qu’il n’y a eu vote ?

Le prophète Dodo Kamba renvoie tout le monde à la charte constitutive de la plateforme.

 » Je vous comprends que vous n’avez aucune idée de notre charte, notre façon de fonctionner parce que ce que nous cherchions ce n’était pas le vote mais la désignation. Je crois qu’à ce sujet, il ne faudrait pas se cramponner sur un seul mot. Et je tiens à informer que nous avons fait un travail de fond, quitte à la commission de juger si le travail a été fait dans les normes ou pas. Mais déjà, je peux vous rassurer que nous avons fait le travail selon que nous avons estimé être faisable et meilleur « .

En définitive, l’opinion doit retenir que ce qui a été fait par les confessions religieuses est un « devoir de patriotes qui parlent Congo, nation, devoir citoyen, constitution et pays », « Il faudrait que l’on sache que nous parlons Congo, nous parlons nation, nous parlons civisme, nous parlons devoir citoyen, nous parlons constitution, nous parlons avenir du pays. Et d’aucun n’a besoin de savoir que nous souffrons tous d’une chose, le respect de la Constitution. Nous courons un risque tel que les élections risquent de ne pas se tenir dans le délai constitutionnel.

En tant que compatriotes congolais, on ne peut pas faire partie des personnes qui amènent une léthargie dans l’administration de notre pays, surtout dans les institutions. Ce qui signifie que ce qui nous a été demandé de faire cela répond de la bonne volonté de voir ce pays aller de l’avant et respecter les textes »

Pour Dodo Kamba, les princes de l’Eglise étaient « dans l’obligation de trouver, ne serait-ce aucune voie de sortie, un moyen de répondre comme les autres entités, les autres composantes, pour pouvoir rendre les choses faisables ». Les Congolais ont tous besoin de voir les élections se tenir en 2023 sans aucune raison. Aussi n’avaient-ils pas besoin de causer du retard au processus.

« C’est pour cette raison que nous nous sommes donné le souci de trouver l’issue pour pouvoir régler cette problématique afin de ne pas être tenus responsables pour dire : on a demandé de faire quelque chose et vous ne l’avez pas fait. Nous ne voulons pas être responsables de tout ça. On a fait notre travail pour le souci de l’avenir du pays et considérer que cela est fait comme il peut se faire, en plus il fait savoir que nous sommes dans un pays démocratique », s’est-il justifié.

Et de renchérir :

« Les règles de jeu sont telles qu’on ne peut pas tous regarder dans la même direction. On comprend ou accepte qu’une confession ou deux se disent que nous ne pensons que ça soit opportun de poser tel ou tel autre acte. Nous acceptons sans toutefois nous diviser, nous acceptons la position des uns mais dans l’ensemble, si la majorité peut dire nous pouvons encore plus donner ce devoir, question de soigner l’image et question de répondre au besoin, c’est ce que nous avons fait en bonne et due forme, en âme et conscience en tant que Congolais ».

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