RDC: les députés nationaux de la plateforme politique « Ensemble pour le changement » exigent la démission des délégués du parti « Ensemble pour la République » dans les institutions

Par Timothée Kayembe

Dans une déclaration politique du Jeudi 6 Octobre dernier, les députés nationaux membres du courant révolutionnaire progressiste de la plateforme politique « Ensemble pour le changement », digèrent mal la récente sortie médiatique du porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu Etsu.

Tout en renouvelant leurs loyauté et fidélité au chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ces élus nationaux exigent la démission de tous les délégués du parti Ensemble pour la République (ER) dans les institutions au regard des actes posés par les dirigeants du parti politique Ensemble pour la République.

« Le Courant Révolutionnaire Progressiste constate malheureusement qu’au regard des actes régulièrement posés par les dirigeants du parti politique Ensemble pour la République, celui-ci se définit aujourd’hui comme un parti d’opposition au régime du Président Tshisekedi Tshilombo. A cet effet, notre Courant demande au Parti Ensemble pour la République d’en tirer toutes les conséquences de droit, à savoir la démission de tous ses délégués qui occupent les fonctions dans les institutions notamment dans le gouvernement central, les gouvernements provinciaux et autres institutions », lit-on dans cette déclaration signé par le coordonnateur de ce courant, le député National Simon Mulamba Mputu.

Les députés nationaux membres du Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement s’opposent également à la requête du parti Ensemble pour la République selon laquelle « le Bureau de la CENI doit être changé avant la tenue des élections de 2023″.

 » Le Courant Révolutionnaire Progressiste d’Ensemble pour le Changement s’oppose à la requête du parti Ensemble pour la République selon laquelle le Bureau de la CENI doit être changé avant la tenue des élections de 2023 pour satisfaire à leur revendication farfelue. Or, cette requête aura pour conséquence la non-tenue des élections dans les délais constitutionnels », renchérit la déclaration.

Pour rappel, lors de sa dernière sortie médiatique, Olivier Kamitatu avait indiqué aux autorités du pays que la population ne transigera plus avec leur maintien au pouvoir au-delà de la fin du mandat telle que prévue dans la constitution. Une déclaration qui a choqué les membres de la majorité au pouvoir dont Moïse Katumbi fait partie.

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