Par Éric Arsène Musuamba
La ville de Tshikapa devient invivable, les pollutions sonores sont le quotidien du chef lieu de la province, à côté des décharges publiques nauséabondes sur plusieurs artères, les nuisances sonores deviennent insupportables.
Dans la commune de kanzala, Églises et Terrasses se côtoient. Dès 17 heures, les bruits ambiants sont assourdissants. L’on assiste à des « battles » sonores entre les deux camps, chaque prédicateur évangélisant à sa manière.
D’après le constat, presque chaque avenue de Tshikapa possède soit un barre, une terrasse et ou une Église causant ainsi les nuisances sonores.
Malgré les limites données aux propriétaires des lieux des divertissements, il s’observe un laissez-aller au point que l’acte pris par l’autorité urbaine devient impuissant et de nul effet.
Or, selon l’Institut national de recherche et de sécurité de France (INRS),« une exposition à un bruit intense peut provoquer des sifflements d’oreilles ou de bourdonnements (acouphènes) ainsi qu’une baisse de l’acuité auditive». L’institut ajoute: « L’exposition prolongée à des niveaux de bruits intenses détruit peu à peu les cellules ciliées de l’oreille interne et conduit progressivement à une surdité irréversible ».