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Le procès qui a tenu tout le monde en haleine est de retour, mais sous le format de l’appel. Il s’agit bel et bien du procès “100 jours” qui implique l’ancien directeur de cabinet du président de la République Vital Kamerhe, l’homme d’affaire Samir Jammal et consorts.
La correspondance du greffier à la Cour de Cassation datée du 28 mars dernier est on ne peut plus claire. Tout démarre dès le 11 avril prochain, soit un peu plus d’une semaine, à partir de 9h30′.
Vital Kamerhe, qui a été condamné au premier degré à vingt (20) ans de travaux forcés pour détournement de 57 millions de dollars américains dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’État dans son volet habitat, avait vu sa peine réduite à treize (13) ans en appel. Pour l’heure, c’est la Cour de cassation qui doit se prononcer en dernier ressort. C’est-à-dire que son arrêt est synonyme de la toute dernière décision sur cette affaire, puisqu’il n’y aura plus d’autres voies de recours dans une autre juridiction, la Cour de cassation étant la plus haute instance judiciaire dans les juridictions d’ordre judiciaire.
Le patron de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) se trouve à l’étranger « pour des soins de santé » après qu’une demande de liberté provisoire lui soit accordée. Les membres de son parti continue à clamer son innocence. L’UNC fait toujours parti de la Coalition Cap pour le Changement (CACH) avec l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), même si les états majors de ces partis ne semblent plus être en odeur de sainteté.