À la suite du manque de financement, les personnels de l’Office des Routes et de l’OVD Sud-Kivu croisent les bras dans leurs bureaux au lieu d’être sur les terrains.
C’est depuis le procès des 100 jours que la province du Sud-Kivu est écartée du financement du FONER.
Actuellement il n’y a que l’Office des Routes qui poursuit avec les travaux financés par le Trésor Public à travers le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) avant le procès des 100 jours sur deux sites entre autres : sur les travaux de stabilisation du site Lycée Wima dans la ville de Bukavu sur la RN2 et les travaux de suppression des bourbiers sur la RN5 dans le territoire de Fizi sur le tronçon routier, Swima – Baraka.
Les chantiers: Burhale – Kigulube sur la route Bukavu – Shabunda, Burhuza – Kitutu sur la RN2 axe Bukavu – Kasongo, Bukavu – Uvira sur la RN5 et Miti – Hombo sur la RN3 sont désertés faute de financement.
L’OVD Sud-Kivu ne reste que de nom, cette entreprise publique de l’État n’a ni machine ni financement ni chantier.
Ces agents touchent régulièrement les salaires du gouvernement congolais sans avoir travaillé par manque de financement et des matériels.
Quel sera le sort des ces deux entreprises avec les usagers pendant la période des pluies car la bonne saison sèche favorable à la réhabilitation des routes en terre battue tant vers sa fin ?.
Ça sera une tâche difficile pour que le Fonds National d’Entretien Routier ( FONER) Sud-Kivu reprenne ses activités sur ses différentes barrières de péage route après la levée de l’état d’urgence sanitaire.
En outre, il y’a encore du temps pour réagir sinon la situation de transport au Sud-Kivu sera catastrophique d’ici quelques mois.
Par Pascal Mwinyi à Bukavu/Actucongo. net