Nord-Kivu: « Changer les choses ce n’est pas seulement la politique, faire de la musique et/ou tuer les gens dans la brousse, c’est plutôt aller là où les choses ne marchent pas  » Anthony Mwalushayi

Par Jonas Kitambale

C’est un message fort du porte-parole du secteur opérationnel sokola 1 Grand Nord, Anthony Mwalushayi à la presse en début de semaine, lors de la visite qu’a effectué le Général de brigade Mputela Nkolito Bertin, commandant des opérations sokola 1 Grand Nord dans la partie Sud Lubero.
Anthony Mwalushayi appelle les intellectuels à intégrer les services de sécurité et non se donner à l’aventure.

 » l’armée c’est la volonté de la personne elle-même qui peut faire quelque chose. Donc, je ne suis pas là pour pousser, pour forcer les jeunes d’intégrer l’armée. Moi, je suis un jeune, je suis dans l’armée, il n’y a personne qui m’a forcé. Alors, je m’adresse aux intellectuels et non aux voyous qui sont dans la brousse. Si vous voulez changer les choses commencer d’abord à intégrer les services de sécurité. C’est nous les jeunes qui sommes obligés de changer les choses dans ce pays. Changer les choses ce n’est pas la politique, changer les choses ce n’est pas seulement jouer de la musique, tuer les gens dans la brousse. Changer les choses c’est aller là où vous pensez que que les choses ne vont pas. Ce n’est pas seulement critiquer, être manipulé dans dans des mouvements de (citoyens), c’est du n’importe quoi tout ça « , a dit le capitaine Anthony Mwalushayi.

Pour lui, c’est un devoir de se rendre utile pour la nation en servant sous les couleurs nationales.

 » Nous sommes obligés d’être utiles à la société. Être utile à la société ce n’est pas s’habiller bien, mais du moins c’est servir son pays dans le bon chemin, servir sous le drapeau national « , conclue le porte-parole des opérations sokola 1 Grand Nord.

Pour rappel, lors de sa première visite officielle en territoire de Lubero depuis sa nomination au commandement du secteur opérationnel sokola 1 Grand Nord, le Général de brigade Mputela Nkolito Bertin a échangé lundi dernier avec les responsables des conseils restreints de sécurité dans les communes de Lubero, Kirumba et Kanyabayonga en vu de palper du doigt la situation sécuritaire dans la zone.

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